Ah, les vacances (chapitre 7) : Encore ?!


Dans le chapitre précédent…

Fanny, la vacancière, retourne sur la plage le lendemain. Elle ne veut plus croiser ses « amies de plage », elle ne veut pas qu’elles lui donnent d’autres merveilleuses idées. Elle va lire dans son coin. Mais sans trop savoir comment, elle tombe à nouveau à l’eau…

Elle sentit l’eau l’avaler, n’ayant même pas le temps d’essayer de se rattraper. Elle ferma les yeux, retenant sa respiration par réflexe. Elle tenta de remonter à la surface dès qu’elle fut remise de sa surprise, sans succès. Elle avait de nouveau l’impression que quelqu’un la tirait vers le bas. Mais c’était impossible, pas vrai ? Samantha lui avait dit qu’une telle chose ne pouvait pas arriver dans la réalité. Elle s’était pratiquement moquée de Fanny, lui disant qu’elle avait dû imaginer tout cela dans sa panique. Ce qui était possible, mais elle était actuellement parfaitement calme, sachant quoi faire pour sortir de l’eau.

Elle n’était pas au milieu de la mer comme la fois précédente, et elle se trouvait près d’un ponton. Elle n’avait pas dû trop dériver. Non seulement elle était calme, mais en plus, pouvait-on vraiment imaginer quelque chose qui paraissait aussi réel deux fois de suite ? Cela ne lui était encore jamais arrivé auparavant. Elle essaya de se dégager, mais elle ne put pas remonter, elle descendait à la place, tirée par cette mystérieuse chose dont Samantha avait nié l’existence.

Fanny allait bientôt manquer d’air. Elle se débattit plus encore, sans arriver à se libérer, sans remonter d’un millimètre. Elle commençait à perdre espoir. Allait-elle vraiment mourir là, à peut-être un mètre du ponton, maintenue sous l’eau par quelque chose provenant apparemment de son imagination ? Elle sursauta quand quelqu’un lui attrapa soudain le bras, la tirant, mais cette fois-ci vers le haut. Elle sentit nettement la pression sur son pied se relâcher. Elle allait pouvoir remonter à la surface. Elle allait survivre.

Elle se demanda vaguement qui venait de la sauver. Etait-ce le beau sauveteur ? Etait-ce seulement un sauveteur ? N’importe qui aurait pu la voir tomber et décider d’aller la sauver. Elle fut sortie de l’eau. Elle avait encore ses yeux fermés. Alors, qui ?

Chapitre premier

Chapitre 8

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Ah, les vacances (chapitre 6) : Deuxième jour

Dans le chapitre précédent…

Fanny, la vacancière, est sauvée par Samantha, la nageuse sauveteuse. Elle est un peu déçue que ce ne soit pas le beau sauveteur, mais elle est en vie, au moins ! Elle se demande ce qui l’a tirée vers le fond de la mer, mais Samantha lui dit qu’elle a dû rêver.

Le jour suivant, quand Fanny retourna sur la plage, elle vit que Samantha était déjà à son poste. Elle lui fit un petit signe de la main, et la sauveteuse lui répondit. Mais elle avait dû y répondre par politesse, elle ne se souvenait sûrement pas du tout d’elle. Elle devait sauver beaucoup de personnes, et Fanny n’était que l’une d’entre elles. La jeune femme alla installer sa serviette de manière à pouvoir voir les sauveteurs. Elle avait apporté un livre, ayant la ferme intention de ne pas aller dans l’eau. Elle était encore un peu sous le choc de ce qui lui était arrivé la veille. Elle n’avait pas recroisé ses amies de plages qui l’avaient persuadé de réaliser ce plan qui n’avait en plus rien donné du tout.

Elle lut donc pendant une partie de l’après-midi, regardant de temps à autre ce que faisaient les sauveteurs. Elle fut déçue de constater qu’ils ne partaient pas sauver quelqu’un toutes les cinq minutes, ce qui était une très bonne chose, car cela signifiait que tout se passait bien. Soudain, elle vit ses « amies de plage » arriver sur la plage. Elle ne voulait absolument pas les croiser, ne souhaitant en aucun cas qu’elles lui parlent d’une autre idée extraordinaire. Elle prit donc sa serviette, s’éloignant d’elles le plus rapidement qu’elle put. Elle arriva à un petit ponton un peu plus loin. De là, elle voyait toujours la plage, mais elle n’y était plus. Elle s’assit là avec sa serviette, ayant pour but de continuer son livre tranquillement, sans être interrompue.

Le ponton était parfaitement sec quand elle y arriva. Mais il se produisit quelque chose d’un peu étrange. Après avoir lu pendant un moment, elle décida de changer d’endroit sur le ponton, car elle voulait à présent se rendre au bout du ponton et laisser pendre ses jambes en regardant l’horizon. Elle se leva donc pour déplacer la serviette. Mais pour une raison inexplicable, son pied glissa sur le bois mouillé (?!) et elle chuta dans l’eau.

Chapitre premier

Chapitre 7

Ah, les vacances (chapitre 5) : Le mystère

Dans le chapitre précédent…

La vacancière qui fait semblant de se noyer regrette fortement sa décision. D’autant qu’elle se fatigue et a peur que le sauveteur n’arrive pas à temps.

Elle se sentit s’enfoncer rapidement dans l’eau. Quelque chose la tirait vers le bas, elle ne savait pas quoi. Elle se souvint vaguement que la sauveteuse était en train d’arriver à proximité quand elle avait sombré. Des bras l’attrapèrent soudain, la tirant vers le haut. Elle n’eut même pas le temps d’être surprise par cette brusque remontée, elle était trop paniquée pour remarquer quoi que ce soit autour d’elle. Elle sentit donc soudain le vent jouer avec ses cheveux. Ce qui l’avait tirée vers le fond de la mer avait dû la lâcher. Quelqu’un la tenait. Elle se tourna légèrement, pouvant enfin voir la sauveteuse. Cette dernière avait l’air assez agitée, pour quelqu’un qui sauvait des gens tous les jours. Elle balbutia :

  • Que faisiez-vous aussi loin de la plage ? Vous auriez pu mourir, vous savez ?

Elle aida ensuite l’imprudente à regagner la plage. Visiblement, personne n’avait remarqué ce qu’il s’était passé. Plusieurs personnes vinrent quand même les accueillir lorsqu’elles arrivèrent sur le sable, leur demandant si ça allait. Le beau sauveteur, occupé par toutes ses admiratrices, ne vint même pas voir ce qu’il se passait. C’était bien la peine d’avoir fait tout ça ! La nageuse en péril se tourna vers sa salvatrice :

  • Merci beaucoup, euh…Samantha. Je suis vraiment désolée pour…tout ça. J’ai été stupide de m’éloigner autant, et je me rends compte que j’ai non seulement risqué ma vie, mais aussi la vôtre.
  • De rien. Je suis contente de voir que vous reconnaissez que votre comportement était irresponsable, madame…Comment vous appelez-vous ?
  • Je m’appelle Fanny. Je ne sais pas quoi faire pour vous remercier.
  • Pour me remercier, vous pourriez ne pas vous éloigner autant à l’avenir. D’accord ?
  • Faites-moi confiance, j’ai eu bien trop peur, on ne m’y reprendra plus ! Par contre, avez-vous vu quelque chose sous l’eau quand vous m’avez attrapée ? J’ai eu l’impression bizarre que quelque chose m’attrapait et me tirait vers le fond de la mer.
  • Ah bon ? Je n’ai rien vu. Vous deviez être paniquée, et vous avez cru sentir quelque chose alors que vous étiez juste fatiguée.
  • Sûrement. Vous avez raison. J’ai dû l’imaginer.

Elles se dirent au revoir, puis elles se séparèrent, l’une retournant à son poste et l’autre sur sa serviette, faisant un détour pour ne pas croiser les « amies » qui lui avaient donné cette brillante idée. Elle se promit qu’elle allait rester bien sagement sur sa serviette et qu’elle allait éviter de faire intervenir Samantha une nouvelle fois pour quelque chose d’idiot. Heureusement que la sauveteuse n’avait pas deviné qu’elle avait fait semblant de se noyer….De toute manière, au bout du compte, elle avait quand même eu besoin d’elle. Elle avait véritablement senti quelque chose l’attraper, quoi que puisse penser la sauveteuse. Et elle ne savait pas du tout ce que cela pouvait être.

Chapitre premier

Chapitre 6

Ah, les vacances (chapitre 4) : Au secours !

Dans le chapitre précédent…

Samantha, nageuse-sauveteuse depuis peu, vit son premier jour. Elle veut sauver des vacanciers, et elle n’est pas déçue : quelqu’un semble déjà être en danger.

Elle avait fait une erreur. Une grosse erreur. Elle avait non seulement honte d’avoir fait semblant de se noyer, mais en plus elle commençait à se fatiguer réellement. Allait-elle se noyer pour de vrai ? Elle n’aurait jamais dû écouter ces pimbêches ! Elle aurait dû se fier à son instinct, qui lui avait dit que ce n’était pas une bonne idée. Mais non, elle avait relevé le défi, et maintenant elle était littéralement au milieu de la mer, s’étant mise elle-même dans le pétrin. C’était typiquement elle, ça. Se créer ses propres problèmes était un peu sa spécialité. Elle avait un vrai talent pour ça.

Elle fut engloutie par une vague, remontant faiblement en toussant. Cette fois-ci, elle ne simulait pas. Elle était véritablement en train de lutter contre la mer. Elle vit vaguement quelqu’un plonger dans la mer et s’approcher d’elle assez vite. Etait-ce le sauveteur voulu ? Allait-elle quand même réussir et survivre ? Allait-elle pouvoir tenir jusqu’à ce qu’il arrive ? Honnêtement, cinq minutes avant, elle aurait dit oui. Mais à présent, elle n’en était plus très sûre. Elle s’affaiblissait, elle avait une folle envie de s’allonger quelque part et de dormir. Mais elle était en pleine mer, à essayer tant bien que mal de se maintenir à flot, et elle ne pouvait en aucun cas arrêter de s’agiter sous peine de couler et de se tuer. Non, vraiment, elle était stupide d’avoir accepté de faire ça.

Elle finit par voir un peu mieux la personne qui venait à son secours. C’était une silhouette plus menue que celle du sauveteur, mais cette personne faisait quand même partie de l’équipe des sauveteurs. Elle portait le gilet rouge qui leur permettait d’être visibles dans l’eau. C’était une femme. Et zut. Elle allait peut-être mourir, et en plus ce n’était pas sa cible qui allait essayer de la sauver. Elle fut distraite par sa déception, et elle disparut sous l’eau une nouvelle fois. Elle eut un peu plus de mal à remonter, cette fois-ci, car elle eut l’impression que quelque chose l’attirait sous l’eau. Y avait-il vraiment quelqu’un ? Etait-ce son imagination qui fonctionnait à plein régime à cause de la fatigue ? Au moment où la sauveteuse arrivait à sa hauteur, elle fut tirée vers le bas assez violemment.

Chapitre premier

Chapitre 5

Ah, les vacances (chapitre 3) : A la rescousse !

Dans le chapitre précédent…

Une vacancière fait semblant de se noyer pour être sauvée par un beau nageur-sauveteur sur une idée de ses « amies de plage ». Elle le regrette déjà…

C’était le premier jour de Samantha. Elle venait d’entrer dans la grande famille des nageurs-sauveteurs, ou du moins c’était ce que lui avait dit Randy, le chef des sauveteurs de cette plage. Super. Elle avait juste hâte de sauver quelqu’un, c’était principalement pour ça qu’elle avait passé son brevet. Elle voulait être héroïque, elle voulait empêcher les gens de se noyer. Elle voulait agir. Elle avait perdu sa mère à cause de la mer, elle ne laisserait donc pas l’immensité bleue prendre d’autres personnes si elle le pouvait. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il se passe grand-chose le premier jour, car Randy le lui avait dit aussi. Randy était visiblement très populaire auprès des femmes de la plage. Ces dernières l’entouraient toujours comme une volée de moineaux, et le poste de sauvetage du sauveteur vedette ressemblait très souvent à une volière.

Samantha aurait bien aimé être aussi populaire. Elle aussi était un héros ! Mais bon, évidemment, alors qu’il attirait de belles femmes, elle n’attirait que des gars bizarres. Tout le monde n’avait pas la même chance dans la vie, apparemment. Elle regarda les gens aller et venir sur la plage. Tout le monde s’amusait bien. Certains se baignaient, d’autres jouaient au volley ou au Frisbee. Elle vit aussi un petit groupe de femmes qui discutaient avec animation un peu plus loin. Elles regardaient quelque chose au loin. Samantha entendit bientôt un cri de détresse. Elle comprit alors ce que regardaient les vacancières. Elles auraient pu prévenir les sauveteurs, quand même ! Etait-ce trop demander ? Sans doute que oui. Samantha se tourna vite vers Randy, pensant qu’elle allait le voir courir vers la mer et aller sauver la femme qui était en danger. Mais il n’avait rien entendu, les piaillements de sa basse-cour avaient noyé tout le reste. Samantha s’élança alors pour son premier sauvetage, voyant que personne d’autre de l’équipe n’avait vu le problème.

Elle plongea dans la mer, nageant rapidement et efficacement, espérant de tout son cœur ne pas arriver trop tard. La femme criait, semblant ne pas pouvoir tenir sa tête hors de l’eau. Elle disparut une ou deux fois le temps que Samantha arrive à sa hauteur.

Chapitre premier

Chapitre 4

Ah, les vacances (chapitre 2) : En danger

Dans le chapitre précédent…

C’est le début de l’été et les touristes arrivent sur leur lieu de vacances. Il fait beau et chaud.

Elle savait parfaitement que c’était une mauvaise idée. Et pourtant, elle était en train de le faire. Pourquoi ? Elle ne savait pas exactement. Elle se souvenait juste qu’on l’avait poussée à le faire, et que c’était une idée idiote. Et maintenant, elle était dans la mer, à s’agiter comme une furie et à crier.

Elle avait rencontré ses amies de plages une heure auparavant. Elle n’était pas stupide, et elle avait bien compris que mettre en place un plan foireux dont le brainstorming n’avait duré que cinq minutes et avait été accompagné de gloussements, surtout venant d’une bande de filles qui ne savaient visiblement pas que la mer pouvait être un redoutable ennemi en dépit du fait qu’elle avait l’air calme était forcément voué à l’échec.

Quand ses « amies » lui avaient montré le beau nageur-sauveteur, elle s’était laissée convaincre, mais plus parce qu’elle s’ennuyait que parce qu’elle était réellement intéressée. Les filles lui avaient dit que « ça marchait toujours ». Mais à présent, elle se disait que c’était stupide, parce que si ça se trouvait, il allait la sauver elle, et pas quelqu’un qui était réellement en train de se noyer. Elle allait peut-être causer la mort de quelqu’un d’autre, à vouloir séduire le nageur sauveteur qui selon les filles ressemblait à Apollon. (elle n’était pas du tout de cet avis, soit dit en passant)

Quand les filles l’avaient encouragée à le faire, elle s’était dit que faire semblant d’être en train de se noyer était une idée assez amusante. Mais comment avait-elle pu penser ça ne serait-ce qu’une seconde ?! C’était parfaitement idiot, comme façon de penser ! Et ça mettait en danger la vie du nageur sauveteur autant que la sienne.

Ils l’avaient vue. Elle savait nager, et elle n’avait aucun problème pour se maintenir la tête hors de l’eau, mais elle fit semblant de couler un peu. Elle avait commencé, autant terminer. C’était pathétique, hein ? Elle vit une silhouette quitter une des chaises sur la plage, et un des nageurs sauveteurs courut vers la mer. Elle ne put pas voir s’il s’agissait de celui pour lequel elle et ses « amies » avaient imaginé ce plan. Elle était trop loin. Elle sentit un poisson lui frôler la cheville, comme s’il lui reprochait ce qu’elle était en train de faire. Elle se sentait un peu coupable, et elle aurait bien aimé être tranquillement sur sa serviette, et pas dans la mer, à attendre qu’un nageur sauveteur vienne la chercher alors qu’elle n’avait même pas besoin de lui. Elle aurait été en train de faire des mots mêlés, son jeu préféré à faire en vacances. Elle aurait été en train de profiter du beau temps, du paysage paradisiaque. Mais non, apparemment, elle n’avait pas su rester sur la plage, il avait fallu qu’elle aille provoquer des catastrophes.

Le nageur sauveteur, elle ne voyait toujours pas qui c’était car la personne était en train de nager, allait bientôt arriver à sa hauteur.

Chapitre premier

Chapitre 3

Ah, les vacances (chapitre 1) : La plage

Les voitures étaient arrivées en masse, une vie nouvelle s’était propagée dans les villes côtières. Une vie qui n’était pas toujours bien accueillie par les riverains, mais qui enchantait les propriétaires de campings et résidences de vacances. La bonne humeur était partout, et tous se préparaient à vivre de merveilleuses vacances, loin du travail, des cours ou de l’école. Les malchanceux avaient dans leurs valises un cahier de vacances qui leur paraissait peser plus lourd que tous les maillots de bains du monde. Ils regardaient donc avec envie les enfants qui seraient libres comme l’air pendant tout leur séjour, qui n’auraient pas leur « moment devoirs » chaque jour. Si les yeux pouvaient lancer des éclairs, plus d’un cahier de vacances n’aurait pas survécu.

Il faisait beau, il faisait chaud. Les vacanciers étaient contents d’être libérés de leurs vies habituelles, et de profiter du soleil librement. Les enfants jouaient tranquillement sur le sable, ils riaient à gorge déployée. La mer était belle, brillante, invitante. Les serviettes avaient élu domicile sur le sable et n’en bougeraient pas jusqu’à la fin de l’été. Les chaises longues étaient de sortie. Les oiseaux de mer volaient au-dessus de la plage, dérangés par tous ces nouveaux venus. La veille encore, tout était calme. En quelques heures, tout le monde était arrivé, et ils étaient allés à la plage sans prendre le temps de ranger leurs valises, tous pressés qu’ils étaient de profiter de leurs congés, de la mer et du soleil. Les beaux jours étaient là. Les vacances aussi.

Les nageurs-sauveteurs étaient aussi présents, commençant eux aussi la période estivale. Mais ils n’étaient pas en congés. Ils allaient travailler, et empêcher les vacanciers de se noyer. Ils se mirent en place sur leurs chaises, attrapant leurs jumelles, prêts à surveiller la plage et toute cette joyeuse foule, à l’affût du moindre problème.

Tout allait donc bien. Les vacances venaient de commencer, il faisait beau, et tout le monde était content. Mais la tranquillité de la plage ne dura pas longtemps. Un cri soudain fit sursauter les nageurs-sauveteurs. Tous tournèrent la tête vers la personne qui avait crié. L’un d’eux se mit à courir vers la mer.

Chapitre 2

Défi 30 jours d’écriture Kea Ring n°22 (2e édition) Ecrire la suite de la dernière phrase d’un livre

(provenant du blog de Madame Kea Ring)

22) Ecrire la suite de la dernière phrase du dernier livre que vous avez lu (Harry Potter Tome 3)

L’été s’annonçait bien meilleur que celui de l’année dernière ! Elle allait pouvoir aller où elle voulait, grâce à son permis de conduire flambant neuf qu’elle venait d’obtenir après bien trop de tentatives ratées à son goût. Tout ça pour ensuite se retrouver à conduire au milieu de personnes qui avaient peut-être leur permis, mais qui n’arrivaient pas à respecter les règles les plus simples et logiques. Elle se réjouissait donc de ne pas avoir à se faire transporter partout, mais elle redoutait les heures à conduire près de véritables fous du volant. Tous ne l’étaient pas, mais il suffisait d’une seule personne pour créer une situation compliquée. Elle n’avait pas encore vu toutes les situations possibles, elle s’en rendait compte chaque fois qu’elle conduisait. Il lui faudrait des années pour avoir tout vu, et encore.

Cette année, elle allait pouvoir aller où bon lui semblait. Et c’était beau, d’avoir cette liberté. Mais à cause de la pandémie, elle ne savait pas vraiment où aller. Où qu’elle aille, il lui faudrait porter un masque. Et s’inquiéter de la distanciation et des gestes barrière. Cette pensée avait tendance à freiner un peu son entrain. Elle ne sortait plus que par nécessité, en ce moment. Après tout, pourquoi irait-elle s’embêter à se déplacer (chose qui n’était, même avec une voiture pas aussi simple qu’avant) ? Tout compte fait, elle pouvait rester à la maison. Et peut-être que le fait qu’elle puisse se rendre où elle voulait suffirait à la satisfaire…Jusqu’à ce qu’elle se sente plus tranquille en sortant, si ce jour arrivait un jour.

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