Maïdan (Série lettres 3 : 13/26)

Dans la maison de ses parents, il y avait beaucoup de choses. Des choses empilées, des choses oubliées, des choses pleines de souvenirs. Il se rappelait avoir souvent joué dans la cuisine à côté de la table, tandis que sa mère lui disait et lui répétait qu’il devait faire attention aux coins de la table, qu’il allait se cogner. A cette époque-là, les protections destinées à éviter que les enfants se cognent dans les coins n’existaient pas ou peu. Il avait donc eu de nombreux bleus causés par sa maladresse, ou son incapacité à écouter sa mère.

Dans le séjour, il se souvenait des parties de dames avec son oncle, quand il venait. Ce dernier le laissait parfois gagner pour lui faire plaisir, chose qu’il n’avait appris que récemment. Il s’était cru doué, il ne l’était pas. Les rares fois où il avait gagné n’étaient pas de la chance ou du talent. Cela l’attristait un peu, mais cela n’avait jamais pu ternir les souvenirs liés à ce jeu. Il n’y avait jamais rejoué, mais il se remémorait régulièrement ces parties jouées avec son oncle.

Le jardin, aujourd’hui plein de ronces et d’arbres les uns sur les autres faute de jardinier pour s’en occuper, avait été jadis un endroit cher à son coeur. Il y avait passé beaucoup de temps, jouant dans les herbes, courant jusqu’à s’en épuiser, contemplant le ciel allongé sur la pelouse.

Mais son endroit préféré restait toujours et encore ce que son père appelait le Maïdan, une sorte de place près de la maison où ses parents recevaient des invités. Ils avaient beaucoup d’amis, tous très différents les uns des autres, mais qui parvenaient quand même à s’entendre. Cela le fascinait.

Aujourd’hui, il devait vendre la maison. Devait-il laisser derrière tous ces souvenirs qui valaient plus, beaucoup plus que la somme d’argent qu’allait lui donner le nouveau propriétaire ? Il ne pouvait malheureusement pas la garder. Il n’en avait pas les moyens. Il fallait qu’il emporte ses souvenirs avec lui, et qu’il vende la maison, pour lui permettre d’héberger de nouveaux souvenirs.

Et vous, avez-vous déjà eu à vendre une maison pleine de souvenirs ?

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Un Noël pour tous (chapitre 6)

Dans le chapitre précédent

Les enfants font les billets pour la tombola, puis ils les vendent à leur famille et à des commerçants. 

Le lundi, tout le monde revint avec l’argent de la vente des billets. La maîtresse le compta et déclara qu’il y avait largement assez pour organiser la fête. Tout le monde ne parla dès lors plus que de ça. Ils racontaient comment ils allaient bien s’amuser avec les enfants de l’orphelinat, et comment les enfants en question seraient agréablement surpris de découvrir les cadeaux que leur réservait Laura. 

La maîtresse fut contente de constater combien les élèves étaient investis dans ce projet. Cela faisait vraiment plaisir à voir. La fête se déroulerait la semaine suivante. Et bientôt, les vacances seraient là. Comme le temps passait vite ! Ce serait bientôt Noël et ensuite le Nouvel An. Lotin et Lidouine avaient commandé beaucoup de cadeaux qu’ils espéraient avoir. Ils avaient écrit leur liste quelques semaines auparavant, la confiant à leurs parents pour qu’ils la donnent au Père Noël. Ils avaient donc bon espoir que la liste lui soit parvenue. 

Le jour de la fête arriva. Les élèves furent émerveillés par les installations faites par leur maîtresse, Laura et quelques autres enseignants venus aider pour l’occasion. Quand ils arrivèrent sur les lieux, des lumières encadraient l’entrée, une musique de Noël accueillait le visiteur et un plateau de gâteaux de Noël lui tendait les bras. Les enfants, qui avaient été impatients d’aller à cette fête, entrèrent le sourire aux lèvres. Ils allaient de surprise en surprise. Les décorations apportées par la maîtresse et Laura étaient partout. Dans l’esprit des enfants, on aurait dit la maison du Père Noël, ou du moins ce qu’elle était dans leur imagination. Une maison où c’était Noël tous les jours sans interruption, le paradis. 

Ils entrèrent dans la salle où se tenait la fête. Ils poussèrent des cris de surprise : là, au milieu de la pièce, se trouvait un très grand sapin décoré de guirlandes qu’ils avaient fabriquées eux-mêmes quelques jours auparavant. C’était un des sapins de l’école. Des cadeaux attendaient à son pied. L’ensemble était très joli. Les enfants de la classe purent rencontrer les enfants de l’orphelinat. Ils étaient très gentils et éblouis par toute cette décoration. Ils l’étaient tous. Ils eurent donc un premier sujet de conversation. Les enseignants avaient très bien décoré, cela mettait vraiment dans une ambiance festive. 

La maîtresse les fit bientôt chanter un chant de Noël. Les enfants chantèrent le plus fort possible. Ce n’était pas forcément très musical, mais ils le firent tous ensemble, et tout le monde s’amusa bien. Ils mangèrent ensuite, bavardant entre eux. Une grande table avait été apportée de l’une des classes pour l’occasion. La musique de Noël continuait en fond sonore. Lotin et Lidouine se firent deux nouveaux amis : Jacques et Anna. Après un repas de Noël que tout le monde apprécia, ce fut l’heure des cadeaux. Surtout pour les enfants de l’orphelinat, mais les élèves de la classe découvrirent bientôt que les enseignants leur avait fait une petite surprise. 

Alors que les enfants de l’orphelinat allaient chercher leurs cadeaux au pied du sapin, cherchant les étiquettes à leur nom, les enseignants firent signe aux enfants de la classe d’y aller aussi. Lotin, Lidouine et les autres se joignirent donc aux autres sous le sapin. Ils trouvèrent bientôt de petits paquets à leur nom. Ils eurent chacun une carte de Noël et un petit jouet. Ils jouèrent ensuite avec les enfants de l’orphelinat. Lotin et Lidouine jouèrent avec Jacques et Anna. Bientôt, ils inclurent tous les enfants dans leur jeu, et tout le monde joua jusqu’à ce qu’il soit temps de partir. C’était la meilleure soirée qu’ils avaient jamais passé, selon les enfants. 

Le lendemain, la maîtresse sut que Laura avait enfin réussi à faire constater les conditions de vie des enfants de l’orphelinat et qu’elle avait obtenu des aides pour remettre les lieux en état. Les enfants furent très contents de le savoir. Lotin et Lidouine virent Anna, Jacques et quelques autres beaucoup plus souvent, leur rendant visite pour jouer avec eux. 

FIN ! Joyeuses Fêtes !

A venir le 26 décembre : Histoire interactive « Le message »

Photo de Irina Iriser sur Pexels.com

(Dites moi ce que vous pensez de cette histoire en commentaires, cela m’aidera à m’améliorer. Et si vous avez raté les autres chapitres, n’hésitez pas à aller les voir ici).

Chapitre 1

Un Noël pour tous (chapitre 5)

Dans le chapitre précédent

Les enfants sont contents d’organiser la fête, et la maîtresse leur dit qu’ils vont pouvoir faire les billets pour la tombola !


Laura arriva tôt dans l’après-midi, et elle reçut un très bon accueil. Tout le monde avait été très impatient de la voir. Elle sourit en voyant que plus d’élèves étaient là. Elle leur réexpliqua ce qu’elle voulait faire avec les jouets, puis ils se mirent au travail. Chacun prit une feuille et des crayons pour dessiner ce qui allait orner les billets de tombola. Pendant que les enfants travaillaient sur le design, Laura et la maîtresse s’étaient mises à discuter de l’agencement des éléments sur le ticket. Elles se mirent ensuite sur l’ordinateur de Laura qui fut bientôt connecté au réseau de l’école. Elles créèrent ainsi une maquette du futur ticket de tombola. 

Quand les enfants eurent fini leurs dessins, ils le montrèrent à Laura et à la maîtresse. Ils avaient tous bien respecté le thème de Noël. Tous les dessins furent scannés et tout le monde se pressa autour de la table pour voir la version imprimée en fin d’après-midi. Ils la trouvèrent très belle, et la maîtresse déclara qu’elle allait mettre tous les dessins, un sur chaque ticket. L’ensemble constituerait un paquet de tickets. 

Le lendemain, elle avait terminé et elle leur montra le paquet. Elle en imprima autant qu’il y avait d’élèves dans la classe, et elle les distribua aux élèves. Ils furent ravis d’avoir une mission à remplir. Ils allaient devoir vendre les billets de tombola à leurs proches et à qui ils voulaient. 

Lotin et Lidouine rentrèrent chez eux tout excités car ils allaient pouvoir vendre des tickets, chose qu’ils n’avaient vu que dans des films jusqu’ici. Ils vendirent facilement plusieurs tickets à leurs parents, grands-parents, oncles et tantes, et même à la boulangère qui leur sourit en disant que cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas participé à une tombola. Ils vendirent les derniers tickets à diverses personnes qu’ils connaissaient, amis de la famille ou commerçants qu’ils croisaient souvent. 

Ce weekend-là, ils firent le sapin. Ils adoraient accrocher les guirlandes et les boules de Noël. Leur mère mit des chants de Noël, et l’atmosphère fut complète. Ils allèrent aussi marcher un peu dans les rues. Les décorations de Noël installées par la ville étaient là, et ils firent une très belle promenade. Lotin s’amusait à souffler dans l’air glacé. Lidouine comparait ses traces de pas à celles de son papa. Elle en conclut qu’elle avait encore à grandir beaucoup avant de le rattraper…

Chapitre premier

Chapitre 6

Un Noël pour tous (chapitre 4)

Dans le chapitre précédent

La maîtresse appelle la personne à qui appartient la valise. Cette dernière passe la chercher dans l’après-midi et leur raconte que ces jouets sont en fait pour les enfants d’un orphelinat et qu’elle a perdu sa valise en allant chercher une cabine téléphonique alors qu’il neigeait. Les enfants proposent d’organiser une fête pour les enfants de l’orphelinat, afin de pouvoir leur donner les jouets. Ils décident donc de faire une tombola pour payer la fête.


Elle quitta la classe en promettant de revenir le lendemain après-midi pour les aider à faire les billets de tombola et les décorations pour la fête. Une fois qu’elle eut quitté le bâtiment, le peu d’élèves qu’il y avait actuellement dans la pièce à cause de la neige commença à discuter avec animation. Ils étaient très excités d’organiser une fête de Noël et de pouvoir faire eux-mêmes les décorations. Ils étaient surtout impatients de vendre les billets de tombola car ils n’avaient jamais vendu de billets auparavant. La maîtresse leur dit que le lendemain, avec Laura, ils allaient faire les modèles pour les billets de tombola, et qu’elle comptait sur eux pour être créatifs et pour faire de beaux dessins pour le billet. Les enfants, qui adoraient dessiner, furent très contents de pouvoir participer de cette manière. 

La maîtresse et Laura verraient comment agencer les éléments sur le billet pour ensuite imprimer les billets. Ce soir-là, Lotin et Lidouin rentrèrent chez eux le pas léger, de grands sourires aux lèvres. Ils allaient organiser leur propre fête de Noël, comme des grands ! Ils n’arrivaient pas à y croire ! Bien sûr, ce serait très encadré par la maîtresse et Laura, mais ils se sentaient tellement plus grands, en sachant qu’ils allaient organiser cette fête pour les enfants de l’orphelinat ! Ils se sentaient d’autant plus fiers d’avoir découvert cette valise par hasard dans la neige ! Ils furent très agités toute la soirée, racontant encore et encore ce qu’ils allaient faire en classe à leurs parents. 

Le lendemain, la neige avait un peu fondu, et plus d’élèves purent venir à l’école. Ils furent informés du projet. Tout le monde fut content d’y participer et de faire leur propre fête de Noël. Lotin et Lidouin furent les héros du jour quand tout le monde sut qu’ils avaient été ceux qui avaient trouvé la valise qui avait tout démarré. La maîtresse eut toutes les peines du monde à faire la classe ce matin-là, car tout le monde parlait de la fête de Noël, et personne ne voulait l’écouter. Elle fut soulagée de voir l’après-midi et Laura arriver. Elle n’aurait certainement pas réussi à les intéresser plus longtemps à autre chose que la fête.

Chapitre 5

Chapitre premier

Un Noël pour tous (chapitre 3)

Dans le chapitre précédent

Lotin et Lidouine montrent la valise à la maîtresse. Cette dernière trouve des coordonnées dans la valise et décide d’appeler la personne à qui appartient la valise pour qu’elle vienne la récupérer. 


A la récréation, comme promis, la maîtresse appela le numéro. Elle leur raconta ensuite la conversation avec la propriétaire de la valise. Cette dernière se réjouissait que quelqu’un l’ait retrouvée, et elle passerait la chercher dans l’après-midi. Cette valise était apparemment très importante pour elle. La maîtresse ajouta que la dame avait dit qu’elle expliquerait pourquoi elle avait tous ces jouets dans une valise, puisqu’ils la lui avaient rendue. 

La dame à qui la maîtresse avait parlé finit par arriver, à la plus grande joie des élèves qui ne voulaient pas faire des mathématiques et qui préféraient largement que la dame leur explique pourquoi elle avait tous ces jouets dans sa valise. Ce qui était parfaitement compréhensible. 

Elle leur expliqua qu’elle était en fait en route pour un orphelinat quand elle avait été surprise par la neige. Elle avait couru chercher une cabine téléphonique ou un téléphone chez un particulier pour appeler un taxi et la conduire à un hôtel. Elle n’habitait pas dans la ville, elle venait d’un peu plus loin. Ce jour-là, elle avait eu sa valise et cette valise de jouets. Elle avait laissé celle qui était pleine de jouets dans le parc le temps de téléphoner dans la maison d’un habitant du quartier, et le temps qu’elle revienne, la neige tombée avait recouvert la valise, si bien qu’elle n’avait pas pu la retrouver. 

Le jour où Lotin et Lidouine avaient trouvé la valise, la neige avait un peu fondu, et ils l’avaient trouvée en creusant seulement un peu. Elle les remercia d’avoir retrouvé sa valise. Elle leur expliqua ensuite qu’elle voulait donner ces jouets à un orphelinat qu’elle avait eu l’occasion de voir en passant quelques mois plus tôt dans la ville. Elle avait appris depuis qu’il allait bientôt être fermé et les enfants à l’intérieur dispersés ailleurs par manque de moyens pour l’entretenir. Elle n’avait pas assez d’argent pour les aider à garder l’orphelinat, mais elle avait voulu que les enfants aient un vrai Noël cette année, avec des cadeaux. 

Un des élèves de la classe proposa qu’ils aident à organiser une fête pour ces enfants, et qu’ils leur donnent les jouets à l’occasion de cette fête de Noël. La maîtresse trouva que c’était une bonne idée. Mais il fallait trouver un moyen de financer la fête, car elle voulait inclure à la fois les enfants de l’orphelinat et les élèves de la classe. Lotin proposa que l’on fasse une tombola, il avait vu ça dans un film à la télévision. Ils vendraient des billets à des gens et récolteraient ainsi des fonds pour la fête. La maîtresse déclara que c’était une bonne idée, et qu’elle allait en parler avec la directrice de l’école car il fallait décider des prix de la tombola et de l’endroit où organiser la fête ensuite. 

La dame à la valise, qui s’appelait Laura Buronnel, fut très contente que la classe débute ce projet. Elle déclara qu’elle allait les aider. Elle dit :

– Merci beaucoup de vous intéresser à cet orphelinat, Mademoiselle Lerrer (la maîtresse), et vous aussi, les enfants, merci pour vos bonnes idées. Je suis certaine que nous allons y arriver.

Chapitre 4

Chapitre premier

Un Noël pour tous (chapitre 2)

Dans le chapitre précédent

Lotin et Lidouine trouvent une valise pleine de jouets enterrée dans la neige. Ils se demandent si le Père Noël est passé par là…Ils décident de le montrer à leur maîtresse d’école.


Le lendemain, ils se préparèrent pour aller à l’école. Ils se réjouirent car ils savaient que la maîtresse allait encore les laisser jouer dehors plus longtemps que d’habitude à cause de la neige. Elle savait que personne n’était vraiment concentré quand les vacances de Noël étaient dans quelques semaines à peine. Lotin et Lidouine n’avaient pas beaucoup pu dormir cette nuit-là, car trop de pensées à propos de la valise trouvée tourbillonnaient dans leurs têtes. Etait-ce vraiment celle du Père Noël ? Si c’était le cas, allait-il venir la récupérer ? Pourraient-ils enfin le rencontrer ? Après toutes ces années, ils auraient aimé le rencontrer au moins une fois. Il était bien sûr très occupé et ne pouvait pas rencontrer tous les enfants du monde, mais ils pouvaient toujours espérer ! Cette valise était peut-être leur seule chance de le rencontrer ! Ils ne pouvaient pas la laisser passer ! Ils prirent donc la valise cachée sous la neige dans leur jardin avant de partir à l’école, pressés pour une fois de se rendre dans leur classe pour montrer leur trouvaille à la maîtresse. 

Ils portèrent la valise à deux, car elle était un peu lourde. Pour une fois, ils étaient vraiment contents de partir à l’école, mais pas pour y suivre les cours. Ils arrivèrent un peu plus vite que d’habitude, même avec leur charge, et ils furent surpris de trouver la cour presque vide. Ils trouvèrent bientôt la maîtresse dans sa classe. Cette dernière leur expliqua que beaucoup de personnes avaient choisi de ne pas mettre leurs enfants à l’école à cause de la neige qui bloquait les routes. Les jumeaux furent déçus, car ils avaient espéré jouer avec leurs amis. Ce ne serait pas possible s’ils étaient tous restés à la maison. Les batailles de boules de neige à l’école, ce n’était drôle que s’il y avait beaucoup de participants ! La maîtresse leur dit que ce n’était pas grave, qu’ils allaient quand même bien s’amuser avec le cours de mathématiques qu’elle leur avait préparé rien que pour eux ! Elle éclata de rire en voyant leurs mines déconfites, les rassurant aussitôt en leur disant que c’était une blague, qu’elle n’avait pas vraiment préparé quelque chose de précis pour cette journée. Mais qu’ils allaient quand même travailler, car ils étaient venus, donc mieux valait faire quelque chose, non ?

Elle leur proposa de travailler sur de la géographie et de l’orthographe, et ensuite de faire des activités créatives sur le thème de Noël. Seuls 6 élèves de la classe étaient venus, et l’appel fut vite fait. La maîtresse finit par remarquer la valise près de Lotin et Lidouine. Elle leur demanda d’où elle venait. Ils lui expliquèrent qu’ils l’avaient trouvée dans le parc près de chez eux, enterrée sous la neige. Ils l’ouvrirent pour lui montrer les jouets qu’elle contenait, et la maîtresse eut l’air ébahi. Elle leur demanda de lui raconter l’histoire dans les moindres détails. Ils terminèrent leur récit en lui disant qu’il s’agissait peut-être de la valise du Père Noël, non ? Elle commença par leur dire qu’à son avis, ce n’était pas la valise du Père Noël. Il ne l’aurait certainement pas laissée là sans surveillance. Lidouine et Lotin furent déçus par cette réponse, mais elle avait raison : le Père Noël n’aurait pas laissé sa valise dans un parc comme ça. Il n’aurait pas perdu sa valise du tout. 

Après quelques instants de réflexion, la maîtresse inspecta minutieusement la valise. Les jumeaux se demandèrent ce qu’elle espérait y trouver, car ils voulaient l’aider pour qu’elle ne cherche pas trop longtemps, mais elle finit par trouver. Elle leur montra bientôt une étiquette à l’intérieur de la valise, une étiquette qu’ils n’avaient pas vue car ils avaient été obnubilés par les jouets, ce qui était tout à fait compréhensible. Un numéro de téléphone et une adresse figuraient sur l’étiquette. La maîtresse leur dit qu’elle essaierait d’appeler le numéro pendant la récréation, car elle était curieuse de savoir à qui appartenait cette valise, et puis l’objet allait finir par manquer au propriétaire, c’était certain. Lotin et Lidouine se sentirent importants : ils avaient aidé à rendre un objet à son propriétaire. C’était une bonne action ! Leurs parents seraient fiers d’eux. 

Chapitre 3

Chapitre premier

Nouvelle fiction à chapitres : « Un Noël pour tous » !

Photo de Craig Adderley sur Pexels.com

« Un Noël pour tous » est une fiction de 6 chapitres qui se suivent sur le thème de Noël. extrait

Photo de Giftpundits.com sur Pexels.com

Extrait :

« – Lotin ! Regarde ! J’ai trouvé quelque chose dans la neige !

Le frère jumeau de la petite fille qui venait de crier se précipita dans la direction de sa sœur. Il était très curieux de savoir ce qu’elle avait découvert. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait trouver quelque chose dans la neige. Pas quelque chose d’intéressant, en tout cas. Lidouine ne l’aurait pas appelé si ce qu’elle avait trouvé n’était pas curieux. Il en était certain, c’était un trésor. Ou bien un gâteau ? Les jumeaux adoraient les gâteaux, surtout ceux au chocolat. Ils en mangeaient tous les jours au goûter. Ou peut-être était-ce un jouet ? Arrivant à hauteur de sa sœur, il se demanda ce qui avait bien pu la pousser à l’appeler. 

Il neigeait, ce jour-là, et les jumeaux étaient en train de jouer dans la neige. Lotin bâtissait des châteaux de neige, car il aimait beaucoup ne pas faire comme les autres, et construire des châteaux avec de la neige et des bonshommes avec du sable. Il était donc en train de construire un château, ou du moins ce qui pouvait ressembler à un petit tas de neige et qui avait pour nom un château. Lidouine était en train de creuser dans la neige quand elle avait trouvé ce qu’elle voulait montrer à son frère. « 

Chapitre 1

DDLA#4 « La lettre enragée »

(venant du blog de Pandora Black)

DDLA

(Je ne suis pas sûre que cette lettre sera aussi enragée que le dit le titre.)

J’écris une lettre au Coronavirus, tout d’abord, car c’est un sujet qui m’a paru évident lorsque je me suis demandé ce qui m’énervait. Bien qu’étant une personne plutôt casanière, le confinement commence peut-être à me peser un peu. Je ne sais pas exactement si c’est de la colère que je ressens, mais ce qui est certain, c’est que je voudrais que ce virus disparaisse pour de bon. Je suis donc énervée contre le virus, mais aussi contre ceux qui croient qu’il n’existe pas. Car dans certaines familles où il y a eu des malades, ils savent bien qu’il existe.

J’écris aussi une lettre au temps qui passe. C’est un peu en lien avec le confinement, car depuis qu’il a été question de confinement cette année, j’ai l’impression que le temps passe, mais d’une manière étrange. J’ai l’impression que les premiers mois de l’année se sont écoulés il y a au moins deux ans, et en même temps, que le confinement et ces derniers mois (qui ont quand même duré 5 ou 6 mois) se sont écoulés extrêmement vite, ce qui est plutôt contradictoire. Donc ce temps qui passe très bizarrement, je ne l’aime pas. C’est étrange, je ne retrouve rien de normal.

Bon, ce n’était pas une lettre extrêmement enragée, mais l’énervement était là.

Les autres défis

Le destin, ce puzzle

Juste un Halloween de plus

DDLA#3 « L’histoire qui fait peur »

(venant du blog de Pandora Black)

DDLA

Elle n’y croyait pas. Elle avait un esprit fermé sur le sujet, et elle ne croirait jamais que les fantômes pouvaient exister. Les villageois pouvaient bien s’amuser à lui raconter toutes les histoires du monde, et dire que la maison qu’elle avait décidé de louer là haut sur la colline était hantée, elle ne les croyait absolument pas. Elle croyait ce qu’elle voyait. Pas les fables véhiculées par des personnes qui s’ennuyaient dans leurs maisons toute la journée.

Elle prit donc le chemin de sa location. Sur l’annonce, elle avait eu l’air très jolie, et elle fut contente de la voir en vrai. Elle prit même une photo. Les lieux correspondaient bien à la description sur le site. C’était un endroit charmant et pas du tout effrayant, contrairement à ce que les habitants avaient pu raconter. Elle allait pouvoir passer de très bonnes vacances, comme prévu. Elle en avait bien besoin. Ici, elle ne serait pas dérangée. A part peut-être par la nature ? Tout semblait être très calme.

Elle arriva bientôt en haut de la colline, s’arrêtant pour respirer le bon air. Puis elle ouvrit la porte à l’aide de la clef que lui avait confiée la gérante de l’hôtel du village. Apparemment, les propriétaires de cette maison n’étaient jamais là, ils louaient leur bien en permanence. Et selon les dires des habitants, personne n’avait tenu plus d’une ou deux nuits là dedans, fuyant le plus loin possible. Mais cela ne l’avait pas inquiétée. Elle entra dans la maison.

La nuit arriva vite. Elle était en train de lire, quand tout à coup, elle entendit des coups à la porte. Posant son livre sur la table, elle alla ouvrir, étonnée d’avoir un visiteur à cette heure, surtout si la maison était constamment louée. Surtout si tout le monde en avait peur. Lorsqu’elle ouvrit le battant, elle ne vit personne. Etait-ce une blague ? Elle referma la porte en soupirant. Elle qui espérait des vacances tranquille….

Elle allait reprendre son livre, quand tout à coup, les lumières s’éteignirent. Une panne de courant, sans doute, pensa-t-elle. Elle chercha le compteur. Une fois qu’elle eut remis l’électricité, tout s’éteint à nouveau. Elle ne trouva pas comment tout rallumer, et elle dût chercher une bougie. Décidément, cela commençait très bien. En passant devant la fenêtre, elle vit soudain un visage pressé contre le carreau. Elle hurla, lâchant la bougie qui s’éteignit. Super. Elle la ramassa, essayant de retrouver les allumettes pour essayer de savoir ce qu’elle avait vu à la fenêtre.

Un cri lugubre la fit soudain sursauter. Elle se sentait bien moins tranquille que lorsqu’elle était entrée dans la maison. Peut-être que les légendes étaient vraies, après tout. Elle avala sa salive, devenant nerveuse, tout à coup. A nouveau, des coups à la porte se firent entendre. Ce fut comme un coup de tonnerre dans la maison silencieuse. Elle ne bougea pas, souhaitant fortement partir très loin de cette maison inquiétante. Elle n’entendait que son coeur battre. Le silence était revenu. Quoique…Etait-ce des pas qu’elle entendait ?

Se retournant lentement, elle se retrouva soudain nez à nez avec un homme. Il avait très transparent et maladif. Il avança vers elle en criant. Elle recula vivement, lançant sa bougie sur lui pour essayer de le faire partir. Mais la bougie passa à travers la silhouette de l’homme. Elle hurla, se rendant compte en une seconde que les histoires des villageois étaient tout à fait vraies. Elle ne sut jamais comment elle avait fait, mais elle courut jusqu’à la porte, l’ouvrant violemment et s’échappant de la maison. Elle courut vers le village. Il pleuvait, à présent. Elle arriva à l’hôtel. Elle était trempée de la tête aux pieds. La propriétaire de l’hôtel l’accueillit et lui proposa de passer le reste de son séjour là. Quelqu’un irait chercher ses affaires dans la maison. Elle avait visiblement l’habitude de recevoir les locataires de la maison sur la colline. La locataire tremblait à la fois de froid et de peur. Plus jamais elle ne retournerait dans cet endroit.

Les autres défis

Le destin, ce puzzle

Juste un Halloween de plus

Nouvelle fiction à chapitres sur le thème d’Halloween

Photo de Joonas ku00e4u00e4riu00e4inen sur Pexels.com

« Juste un Halloween de plus » est une histoire comportant 6 chapitres qui se suivent sur le thème d’Halloween (elle ne fait pas peur) . Ils s’échelonneront sur la semaine qui précède Halloween, jusqu’au soir du 31.

Photo de Vital1na sur Pexels.com

Extrait :

« Elle n’aimait pas beaucoup les films d’horreur. Ni Halloween. Mais comme ses amis aimaient ça, elle n’avait pas vraiment le choix. Chaque année, le 31 octobre, sans jamais oublier, ils faisaient une fête d’Halloween à leur manière, c’est à dire en regardant des films d’horreurs. Marguerite, dite Maggie, participait à la soirée pour faire plaisir à ses amis. Mais elle passait en fait le plus clair de son temps à se cacher les yeux derrière un coussin tout en se bouchant les oreilles. Elle savait très bien qu’elle était sujette aux cauchemars inspirés des films d’horreur qu’elle venait de voir, elle en avait déjà fait l’expérience plusieurs fois. […] »

« Tout était silencieux. Astrid alluma une bougie. Les doigts de Marguerite se crispèrent sur le coussin. Astrid prononça quelques mots, puis elle posa une question à « l’esprit ». Tout le monde sursauta quand des coups se firent entendre.[…] »

Photo de Toni Cuenca sur Pexels.com

Une autre fiction à chapitres : En ligne, on perd le fil