DDLA#6 « Au coin du feu »

(venant du blog de Pandora Black)

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J’étais là, au coin du feu. J’écoutais mes humains se disputer à cause d’une guirlande qui devait être rouge ou verte. J’étais contente de pouvoir me tenir là. Les humains n’allumaient le feu de la cheminée que quand il faisait froid dehors, et le temps était venu. Je n’allais pas souvent dehors, j’étais plutôt un chat d’appartement.

J’aimais être au chaud au coin du feu en entendant mes humains faire les préparatifs de Noël. C’était un peu le calme avant la tempête, car après, beaucoup de gens très bruyants allaient débarquer et j’allais devoir aller me cacher dans une des chambres pour avoir la paix et pouvoir dormir un peu. Là, j’étais tranquille, pendant le début des vacances de Noël. C’était honnêtement le meilleur moment de l’année. Le meilleur, puisque je pouvais faire la sieste au coin du feu.

J’étais donc là à me prélasser près des flammes envoûtantes…

Quand soudain la petite humaine arriva et voulut faire de mon pelage des rails pour son train électrique. Non…Ma tranquillité était terminée. C’était fichu. Mes yeux mi-clos s’ouvrirent soudain en entendant son arrivée fracassante. Ses parents se disputaient toujours derrière. Les fêtes de Noël avaient commencé…

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Juste un Halloween de plus

Un Noël pour tous

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DDLA#5 « Le chocolat chaud »

(venant du blog de Pandora Black)

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Elle marchait dans la neige. Sa voiture n’avait pas voulu démarrer ce matin-là, et elle avait dû partir au travail à pieds. Elle rentrait donc aussi le soir à pieds, n’ayant pas trouvé d’autre moyen de locomotion pour repartir. La neige était encore et toujours là, empêchant les voitures de circuler en toute sécurité. Beaucoup de personnes avaient elles aussi choisi de partir à pieds, ce qui était apparemment une sage décision, car elle avait entendu dire qu’il y avait eu un accident de voiture dans la matinée. Elle était donc bien contente d’avoir décidé de faire tous ses trajets à pieds.

Elle n’habitait heureusement pas très loin, ce qui était un avantage pour pouvoir rentrer à pieds, sinon elle n’aurait jamais pu rentrer chez elle avant minuit. Elle habitait à quinze minutes environ en voiture, ce qui en flânant un peu lui fit un trajet à pieds d’un peu plus d’une heure. Elle aimait bien cette période de l’année. Elle regardait beaucoup de films et séries de Noël (depuis le mois d’octobre) et elle se disait que tout était possible. A Noël, tout paraissait féérique lorsque les lumières avaient été installées dans les rues.

Elle marcha donc pendant une heure, et elle arriva enfin chez elle. Elle se prépara ce qui l’avait aidé à tenir pendant son trajet dans le froid et la neige : un bon chocolat chaud. Elle en avait rêvé. Elle le tint bientôt dans ses mains, soupirant de soulagement. Ses mains étaient en train de se réchauffer. Elle s’enveloppa dans une couverture, et ce soir-là, elle regarda un film de Noël.

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DDLA#4 « La lettre enragée »

(venant du blog de Pandora Black)

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(Je ne suis pas sûre que cette lettre sera aussi enragée que le dit le titre.)

J’écris une lettre au Coronavirus, tout d’abord, car c’est un sujet qui m’a paru évident lorsque je me suis demandé ce qui m’énervait. Bien qu’étant une personne plutôt casanière, le confinement commence peut-être à me peser un peu. Je ne sais pas exactement si c’est de la colère que je ressens, mais ce qui est certain, c’est que je voudrais que ce virus disparaisse pour de bon. Je suis donc énervée contre le virus, mais aussi contre ceux qui croient qu’il n’existe pas. Car dans certaines familles où il y a eu des malades, ils savent bien qu’il existe.

J’écris aussi une lettre au temps qui passe. C’est un peu en lien avec le confinement, car depuis qu’il a été question de confinement cette année, j’ai l’impression que le temps passe, mais d’une manière étrange. J’ai l’impression que les premiers mois de l’année se sont écoulés il y a au moins deux ans, et en même temps, que le confinement et ces derniers mois (qui ont quand même duré 5 ou 6 mois) se sont écoulés extrêmement vite, ce qui est plutôt contradictoire. Donc ce temps qui passe très bizarrement, je ne l’aime pas. C’est étrange, je ne retrouve rien de normal.

Bon, ce n’était pas une lettre extrêmement enragée, mais l’énervement était là.

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DDLA#3 « L’histoire qui fait peur »

(venant du blog de Pandora Black)

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Elle n’y croyait pas. Elle avait un esprit fermé sur le sujet, et elle ne croirait jamais que les fantômes pouvaient exister. Les villageois pouvaient bien s’amuser à lui raconter toutes les histoires du monde, et dire que la maison qu’elle avait décidé de louer là haut sur la colline était hantée, elle ne les croyait absolument pas. Elle croyait ce qu’elle voyait. Pas les fables véhiculées par des personnes qui s’ennuyaient dans leurs maisons toute la journée.

Elle prit donc le chemin de sa location. Sur l’annonce, elle avait eu l’air très jolie, et elle fut contente de la voir en vrai. Elle prit même une photo. Les lieux correspondaient bien à la description sur le site. C’était un endroit charmant et pas du tout effrayant, contrairement à ce que les habitants avaient pu raconter. Elle allait pouvoir passer de très bonnes vacances, comme prévu. Elle en avait bien besoin. Ici, elle ne serait pas dérangée. A part peut-être par la nature ? Tout semblait être très calme.

Elle arriva bientôt en haut de la colline, s’arrêtant pour respirer le bon air. Puis elle ouvrit la porte à l’aide de la clef que lui avait confiée la gérante de l’hôtel du village. Apparemment, les propriétaires de cette maison n’étaient jamais là, ils louaient leur bien en permanence. Et selon les dires des habitants, personne n’avait tenu plus d’une ou deux nuits là dedans, fuyant le plus loin possible. Mais cela ne l’avait pas inquiétée. Elle entra dans la maison.

La nuit arriva vite. Elle était en train de lire, quand tout à coup, elle entendit des coups à la porte. Posant son livre sur la table, elle alla ouvrir, étonnée d’avoir un visiteur à cette heure, surtout si la maison était constamment louée. Surtout si tout le monde en avait peur. Lorsqu’elle ouvrit le battant, elle ne vit personne. Etait-ce une blague ? Elle referma la porte en soupirant. Elle qui espérait des vacances tranquille….

Elle allait reprendre son livre, quand tout à coup, les lumières s’éteignirent. Une panne de courant, sans doute, pensa-t-elle. Elle chercha le compteur. Une fois qu’elle eut remis l’électricité, tout s’éteint à nouveau. Elle ne trouva pas comment tout rallumer, et elle dût chercher une bougie. Décidément, cela commençait très bien. En passant devant la fenêtre, elle vit soudain un visage pressé contre le carreau. Elle hurla, lâchant la bougie qui s’éteignit. Super. Elle la ramassa, essayant de retrouver les allumettes pour essayer de savoir ce qu’elle avait vu à la fenêtre.

Un cri lugubre la fit soudain sursauter. Elle se sentait bien moins tranquille que lorsqu’elle était entrée dans la maison. Peut-être que les légendes étaient vraies, après tout. Elle avala sa salive, devenant nerveuse, tout à coup. A nouveau, des coups à la porte se firent entendre. Ce fut comme un coup de tonnerre dans la maison silencieuse. Elle ne bougea pas, souhaitant fortement partir très loin de cette maison inquiétante. Elle n’entendait que son coeur battre. Le silence était revenu. Quoique…Etait-ce des pas qu’elle entendait ?

Se retournant lentement, elle se retrouva soudain nez à nez avec un homme. Il avait très transparent et maladif. Il avança vers elle en criant. Elle recula vivement, lançant sa bougie sur lui pour essayer de le faire partir. Mais la bougie passa à travers la silhouette de l’homme. Elle hurla, se rendant compte en une seconde que les histoires des villageois étaient tout à fait vraies. Elle ne sut jamais comment elle avait fait, mais elle courut jusqu’à la porte, l’ouvrant violemment et s’échappant de la maison. Elle courut vers le village. Il pleuvait, à présent. Elle arriva à l’hôtel. Elle était trempée de la tête aux pieds. La propriétaire de l’hôtel l’accueillit et lui proposa de passer le reste de son séjour là. Quelqu’un irait chercher ses affaires dans la maison. Elle avait visiblement l’habitude de recevoir les locataires de la maison sur la colline. La locataire tremblait à la fois de froid et de peur. Plus jamais elle ne retournerait dans cet endroit.

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Défi 30 jours d’écriture Kea Ring n°30 (2e édition) Histoire autour d’Halloween

(provenant du blog de Madame Kea Ring)

30) Ecrire une histoire autour d’Halloween

Lina se leva ce matin-là avec un but : aller au cimetière. Ce n’était pas un but joyeux, a priori, mais elle allait pouvoir aller rendre visite à ses parents, morts dans un accident de voiture, et elle chérissait ces visites. Aujourd’hui, elle y allait à l’occasion d’Halloween. Elle y allait aussi pendant le reste de l’année, mais ce jour-là était spécial. Elle apportait les plus belles fleurs qu’elle pouvait trouver, et elle leur parlait longuement. Elle faisait attention à se rendre au cimetière au moment où il y avait peu de monde, car elle voulait pouvoir leur parler tranquillement.

Elle s’y rendit donc. cette fois-ci, elle avait pris des fleurs violettes, sa couleur préférée. Elle trouva sans encombre la tombe de ses parents, retirant une plante qui avait péri et la remplaçant par le gros pot de fleur violettes acheté pour l’occasion. Elle prit son pliant, redressa le col de son manteau car il faisait froid, et elle s’assit pour leur parler de sa vie, de son travail, des saisons, de tout et de rien. Elle aimait beaucoup venir leur parler, cela lui permettait de réfléchir et de prendre certaines décisions.

Mais ce jour-là ne fut pas comme les autres. Elle était pourtant sûre qu’elle avait été seule en entrant. A cette heure matinale, personne ne venait, en principe. Elle venait d’entendre un bruit de pas sur le gravier. Elle se retourna vivement. Personne. Ce n’était sans doute qu’une autre personne qui venait mettre des fleurs. Elle tâcha d’oublier le bruit, se reconcentrant sur la tombe de ses parents.

Elle fut à nouveau dérangée. Cette fois, le bruit venait de plus près. Mais il n’y avait toujours personne. Elle scruta l’allée sans rien voir. Ce bruit la rendait nerveuse. Mais d’où venait-il ? Regardant sa montre, elle se rendit compte qu’elle était là depuis au moins deux heures. Peut-être était-ce vraiment une personne venant porter des fleurs. Qu’est-ce que cela aurait pu être d’autre, de toute manière ? Elle allait se lever, quand elle sentit quelque chose toucher son épaule. Elle hurla, se levant en une seconde et se retournant. Rien. Toujours rien. Haletante, le coeur battant à une vitesse folle, elle regarda autour d’elle. Un silence écrasant régnait sur le cimetière. Elle entendit un autre bruit, et elle replia vite son pliant, fuyant l’allée aussi vite qu’elle pouvait. Elle regagna sa voiture. Avant de monter dedans, elle regarda une dernière fois vers le cimetière. Là, au milieu d’une allée, se tenait une forme sombre. Elle ne chercha pas à savoir de quoi ou qui il s’agissait, elle monta dans sa voiture, démarrant le plus vite qu’elle pouvait et fuyant les lieux. Elle n’avait encore jamais vécu cela, et elle s’en souviendrait.

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Défi 30 jours d’écriture Kea Ring n°29 (2e édition) Fantastique en 15 mots

(provenant du blog de Madame Kea Ring)

29) Ecrire du fantastique en 15 mots

Un affreux monstre. Réveil en sursaut. Deux yeux brillants le fixant toujours dans le noir…

Autres essais :

  • Une main sortit de l’écran. La fissure seule lui prouva qu’il n’avait pas tout halluciné.
  • Elle sentit soudain les doigts du mannequin en plastique se refermer sur sa main.

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Défi 30 jours d’écriture Kea Ring n°28 (2e édition) Ecrire une histoire drôle

(provenant du blog de Madame Kea Ring)

28) Ecrire un sketch ou une histoire drôle

La bataille finale

C’était un matin ensoleillé. Pas un matin où l’on aurait pu croire qu’il allait se passer quelque chose de très sérieux. Ce matin-là, j’allais partir en guerre. J’avais mis mes lunettes de protection, ma combinaison, et j’avais regardé des vidéos de relaxation pour me calmer. J’avais pris mes armes, je m’étais préparée mentalement, et j’y étais allée. Bravement. Quand il fallait y aller… Je m’arrêtai devant le champ de bataille. Il y avait du boulot. Je n’avais pas rangé mon placard depuis beaucoup trop longtemps, il allait falloir s’y mettre.

Je fixai le placard du regard. Le combat de regard ne dura que quelques secondes, car j’étais la seule des deux à avoir des yeux, et en plus j’avais quelque chose d’autre à faire après, donc il fallait vraiment que je commence. Et puis, même si mon désir de faire disparaître ce placard avait été très grand, cela n’avait pas suffi à ce que mon souhait se réalise. Il fallait être à plusieurs, pour que cela fonctionne. Quand j’étais au lycée, avec quelques amis, nous avions réussi à jeter un sort à un prof. A ne pas refaire chez soi, bien sûr. C’est une très mauvaise habitude à prendre. Nous avions souhaité ne pas l’avoir en cours, pour une fois, et il avait attrapé une rage de dents. Si on n’appelle pas ça du talent…

Je m’avançai donc vers le placard, tendant une main tremblante vers la porte. Je la tirai, et aussitôt, je fus attaquée. A couvert ! J’avais apparemment cette terrible habitude qui est celle de lancer des choses dans le placard en espérant que tout va rentrer. Cette méthode nécessite au bout d’un moment, beaucoup de force et de détermination, car bien sûr, la pesanteur fait toujours son oeuvre, quand on ouvre le placard la fois d’après. Je me reçus donc sur la tête tous les objets que j’avais réussi à mettre dedans et qui avaient visiblement été en équilibre contre la porte pendant tout ce temps. C’était un peu comme s’ils se vengeaient sur moi pour leur enfermement dans cet affreux placard.

J’essayai d’en retenir quelques uns, mais dans un placard rangé avec la méthode du fourre-tout, quand le séisme a commencé, rien ne peut l’arrêter. Rien. L’humanité n’est rien face à une avalanche d’objet qui se révoltent, sortant du placard comme un seul homme. Ils me tombèrent donc tous dessus, sans que je puisse me défendre. Je finis par terre, le souffle coupé. Quelle idée d’aller mettre une trottinette, certes en plastique, mais tout de même bien lourde, au milieu des vêtements ! Et cet aspirateur, qui essayait de s’échapper par le bas du placard et qui me tomba ensuite sur le pied…Et aussi cette pile de journaux, qui avaient été maintenus en place par l’aspirateur, et qui prirent soudain vie, plongeant les uns après les autres hors de leur prison…

Je vis aussi sortir mon chat, et j’eus un temps d’arrêt. Que faisait-il là ? Il avait dû rentrer pendant que je me faisais agresser par les vêtements. Lorsque les magasines eurent fini de tomber, formant une flaque colorée sur le sol, ce fut le tour des ballons. Ce n’est jamais une bonne idée de mettre des ballons en haut d’un placard, et je le savais. Un des ballons rebondit sur ma tête en faisant un bruit retentissant. Je m’effondrai sur les magasines et les vêtements, regrettant beaucoup de ne pas avoir enlevé la trottinette avant car je m’assis dessus. Une chose était sûre, s’assoir sur une trottinette n’était pas un bon exemple d’utilisation. Cette « petite » séance de nettoyage m’avait déjà beaucoup appris. Ma chute avait soulevé une épaisse poussière qui se trouvait sur les vêtements. On se serait cru dans un clip vidéo. Je me mis à tousser. Non, dans les clips vidéo, cela avait l’air plus glamour que ça.

Ma soeur passa soudain la tête dans la pièce. Elle ne pouvait pas me voir, elle ne voyait que le haut du placard qui était presque vide, à présent. Elle me dit :

  • Eh bien, quelle efficacité ! Je venais voir comment tu te débrouillais, mais je vois que tu es un as en rangement de placards ! Mais où as-tu mis ce qu’il y avait dedans ?

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Défi 30 jours d’écriture Kea Ring n°27 (2e édition) Ecrire dans un lieu inhabituel

(provenant du blog de Madame Kea Ring)

27) Ecrire à l’extérieur de chez soi ou du lieu habituel dans lequel j’écris

(Je me suis installée au grenier, et il y fait assez froid, donc je ne vais pas m’y attarder.)

Elle était dans cette atmosphère étrange propre aux lieux où personne ne vient jamais. L’unique lumière du lieu ne contribuait pas vraiment à rendre la pièce plus accueillante. Les objets, dans le noir, semblaient se transformer en toute sorte de créatures toutes plus affreuses les unes que les autres. Son imagination créative n’avait aucune limite. De jour, c’était une bonne chose, de nuit, les choses prenaient un tournant beaucoup plus inquiétant. Elle ne savait donc pas trop si c’était une qualité ou un défaut. Un peu des deux, selon les circonstances.

Son imagination lui faisait donc dire que les ombres des objets n’étaient pas innocentes du tout, allant se promener sur les murs quand cela leur plaisait. Le silence ambiant était aussi un excellent facteur pour que son imagination s’active. Elle se retourna à plusieurs reprises, s’imaginant avoir entendu un bruit ou un autres, chaque fois pour constater qu’elle était vraiment seule en ces lieux peu rassurants. Elle aurait bien aimé avoir quelqu’un avec elle. Si la personne avec elle était un être humain et ami, c’était bon. Mais si ne pas être seule signifiait être avec des êtres effrayants qu’elle n’avait pas du tout envie de voir, alors elle préférait rester seule. La solitude n’avait encore jamais tué personne, pas vrai ? Par contre, en étant mal accompagné, comme par exemple en étant avec un monstre ou un fantôme, on risquait beaucoup plus de choses.

En plus, dans cet endroit, il y avait peut-être des araignées ? Elle préférait ne pas le savoir. Mais juste au cas où, elle regarda une bonne demi-douzaine de fois autour d’elle. On n’était jamais trop prudent. Elle crut même sentir à plusieurs reprises un insecte se balader sur sa main. Mais il n’y avait rien.

Elle ressortit de cet endroit au bout de longues minutes qui lui parurent interminables. Elle avait réussi ! Elle avait fait le challenge d’Halloween qui consistait à rester pendant un temps donné dans un endroit effrayant ! Elle repartit chez elle, toute contente.

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Défi 30 jours d’écriture Kea Ring n°26 (2e édition) 50 mots maximum avec toutes les lettres de l’alphabet

(provenant du blog de Madame Kea Ring)

26) Ecrire une histoire de 50 mots maximum où figurent toutes les lettres de l’alphabet

(je ne suis pas sûre que le résultat ait un sens, mais je crois qu’il y a toutes les lettres et moins de 50 mots 🙂 )

Elle voulait jouer au yoyo ce matin. La veille, c’était le zoo. Cette fois, quelqu’un devait venir avec elle, ou elle se perdrait. Avant, la grange l’avait intéressée. Karaoké, hula hoop et xylophone avaient suivi. Heureusement, le weekend arrivait bientôt. 

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Défi 30 jours d’écriture Kea Ring n°25 (2e édition) Thème : Tour du monde

(provenant du blog de Madame Kea Ring)

24) Dimanche, un thème : le tour du monde

C’était le jour du voyage. Ils avaient décidé de prendre le Transsibérien. Ils n’avaient encore jamais rien fait de tel. Ils voulaient visiter des pays où ils ne seraient jamais allés en principe, faire des choses qu’ils n’auraient jamais eu l’occasion de faire lors de leurs vacances habituelles. Ils voulaient sortir des sentiers battus (des leurs, en tout cas) et faire un tour du monde en train. Ils avaient décidé cela depuis longtemps, mais elle se sentait nerveuse à l’idée de partir, finalement. Elle n’avait pas vraiment réalisé ce qu’elle et sa bande d’amis allaient faire. Ils allaient vraiment partir pour un voyage qui allait durer bien plus que la semaine qu’elle prenait pour partir à la mer d’ordinaire. Cela allait être très différent de d’habitude. Mais ça avait été leur argument, justement. Bousculer un peu les habitude, découvrir de nouveaux endroits, des cultures, bouger plus que d’ordinaire.

C’était le jour J, le jour du départ. Et bien sûr, tout ne se passait déjà pas comme sur des roulettes. Ils avaient déjà failli rater le train parce qu’ils n’avaient pas réussi à trouver l’endroit où le trouver parce qu’ils ne parlaient pas russe, et l’un d’entre eux avait déjà perdu l’un de ses sacs. Une fois dans le train, ils se rendirent vraiment compte de ce dans quoi ils s’engageaient. Ils allaient être dans ce train pendant une semaine environ. Ils jouèrent souvent aux cartes pour tuer le temps, profitant des arrêts pour faire des photos. Chaque fois que le train s’arrêtait, ils voyaient un paysage différent des précédents et magnifique, du moins c’était son avis. Elle s’amusait beaucoup à bord du train. C’était toute une aventure, et elle n’aurait jamais cru faire ça un jour. Ses amis étaient bien de son avis. C’était une très belle expérience. Ils avaient déjà des amis dans leur wagon, des amis qui parlaient anglais et quelques mots de français. Ils apprirent beaucoup d’eux.

A la fin du voyage, elle se sentit grandie. Elle avait vraiment fait un beau tour du monde, du côté de l’Asie, bien sûr. Cela lui donna envie de voyager plus encore, elle qui n’aurait pas eu envie de sortir de chez elle avant. Cela avait réveillé la voyageuse qui sommeillait en elle. Elle fut très contente de son voyage.

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