Salut, c’est Daisy !
La dernière fois, Mina vous a raconté ce que nous faisions pour ne pas nous ennuyer trop en confinement. Ce qu’elle ne vous a peut-être pas dit, c’est que les activités qu’elle a décrites ne nous ont pas occupées très longtemps. Non. En fait, on les a mises de côté dès qu’on a pu. Très tôt. D’un commun accord. Ce n’étaient pas les activités qui, selon nous correspondaient à notre situation particulière. Pas du tout. Alors on a cherché d’autres activités, des loisirs qui sortaient des sentiers battus, qui n’allaient pas nous ennuyer autant que ceux que nous avions déjà essayés auparavant en nous croyant divertis. On n’a pas cherché bien loin, somme toute. On a simplement ouvert l’ordi, et on est allées sur internet. Car comme nous le savons tous, internet est à la fois la pire et la meilleure invention jamais conçue. Pourquoi la pire, allez-vous me dire ? Parce que par le biais d’internet, certaines personnes n’hésitent pas à écrire d’affreuses choses sur d’autres personnes sous couvert d’un parfait anonymat, et parce que bien d’autres choses encore ne vont pas. Mais ce n’est pas le sujet. Nous, on a exploité la partie sympa d’internet. Celle qui, en fait, n’est pas mieux que l’autre, mais nous a diverties.
Grâce aux réseaux sociaux, donc, nous avons suivi les modes et divers autres autos que tout le monde faisait à ce moment-là. C’est encore plus amusant si tu sais que tu peux partager la bêtise avec tout le monde. Nous avons donc commencé à nous amuser. Un jour, Daisy est arrivée, sa tablette à la main, hilare. Elle nous montra une série de photos. Un challenge. Le but était de reproduire des tableaux de grands maîtres, mais en photo, avec ce qu’on avait sous la main, en mode « confinement ». C’est vraiment ce que je préfère d’internet. La folie amusante. Car cette activité peut paraître stupide, mais elle nous a occupées un bon moment. Déjà, il a fallu chercher l’ouvre que nous allions reproduire. Ensuite, nous avons cherché des objet, un coin de l’appartement, des « actrices » pour figurer sur notre œuvre. Nous avons bien ri.
Ensuite, nous avons successivement fait des paniers en papier toilette (c’est sans doute pour faire ça, que tout le monde en avait acheté, l’autre fois !), du spiritisme (je vous jure que la table a tremblé, mais c’était sans doute parce que Mina a éternué…), des tutos qui n’ont pas fonctionné (si, si, pas un seul), et on a dû acheter de la colle, des élastiques, et plein d’autres choses absurdes pour faire des coiffures soit disant fa-bu-leuses. Je vous rassure, on n’a rien testé avec la colle dans nos cheveux, on n’est pas stupides, quand même ! On a aussi tourné un court métrage et appris une chorégraphie par cœur pour la montrer à des amis et à nos grands-parents (ils ont applaudi, mais je pense qu’ils n’ont pas été très impressionnés…). On a aussi appris des poèmes par coeur et on les a déclamés en ouvrant la fenêtre, aux passants en dessous. Mina a bien voulu le faire, mais seulement parce qu’elle trouvait qu’ouvrir la fenêtre serait très amusant.
Daisy