Tradition, chapitre 5

Lucile parut reprendre un peu ses esprits après quelques minutes passées sur le canapé de la maison de Louise à contempler le plafond. Louise était très inquiète. Pourquoi sa locataire et nouvelle amie s’était-elle évanouie de la sorte ? Quand elle apprit que ses frères étaient repartis dans le manoir, Lucile déclara qu’ils étaient en danger. Elle commença à s’agiter nerveusement, disant qu’il fallait qu’elle y retourne pour les sauver. Louise, qui n’avait aucune envie d’aller là bas alors qu’il y avait semblait-il des manifestations surnaturelles, tenta de la dissuader d’y revenir. En vain. Elle ne voulait rien entendre, répétant seulement avec conviction que ses frères étaient en danger. 

Louise l’accompagna donc au manoir, peu rassurée. Elle n’avait pas envie de laisser Lucile se rendre seule dans le sinistre bâtiment, mais elle avait peur. Elles entrèrent. La porte grinça. Où étaient les deux frères de Lucile ? Elles finirent par les trouver cachés derrière le canapé, armés de lampes de chevet. Louise faillit pouffer de rire en les voyant. Que comptaient-ils faire avec ça ?! S’il y avait vraiment un fantôme, une lampe ne pourrait rien contre lui ! Elle leur dit :

  • – Bon alors, que se passe-t-il ? Est-ce une blague pour nous rendre la pareille ? Eh bien elle est réussie. Félicitations. Mais je crois que maintenant, vous pouvez reprendre votre soirée. 

Les deux frères ne lui répondirent pas, pointant frénétiquement leurs doigts vers quelque chose derrière elle. D’abord figée, elle se retourna lentement. Là, devant elle, se trouvait Lucile. Mais ce n’était pas vraiment Lucile, car elle avait des yeux rouges et un sourire cruel. Les cheveux de Louise se dressèrent sur sa tête. Lucile leur faisait-elle une blague ? Elle espérait que c’était le cas, elle l’espérait très fort, mais cela avait l’air si réel ! Les deux frères firent diversion en criant depuis l’arrière du canapé. Louise sortit en courant de la pièce. Elle savait que son grand-père lui avait parlé d’une situation comme celle-ci. Bien sûr, elle ne l’avait jamais vraiment pris au sérieux, car toute cette histoire avait l’air complètement irréelle. Mais aujourd’hui, ses conseils allaient peut-être pouvoir lui servir. Elle courut voir dans le placard sous l’escalier. Mais où était-il ? Elle finit par trouver un tout petit bouton qui, une fois pressé, dévoila une cache secrète contenant une fiole avec un pulvérisateur. 

Elle courut à nouveau jusqu’au salon. Lucile, ou plutôt ce qui avait pris le contrôle du corps de Lucile, était en train d’essayer de tuer un de ses frères. Louise poussa un cri en voyant ça, attirant l’attention du monstre qui se mit à courir vers elle. Louise lui envoya alors une giclée du liquide de la fiole dans la figure. Lucile se mit alors à crier, à se contorsionner bizarrement, pour finalement tomber à terre, tremblante. Une sorte de fumée rouge s’échappa de son corps. Louise pulvérisa encore un peu de liquide dessus, et la chose rouge disparut en hurlant. Lucile avait perdu ses yeux rouges. Elle dit :

  • – Que…Que s’est-il passé ? Qu’est-ce que je fais là ? J’étais chez Louise, non ? 

Louise lui expliqua ce qui était arrivé, expliquant aux trois frères et sœurs les conseils de son grand-père. Elle déclara qu’elle ne louerait plus jamais ce manoir car il était bien trop dangereux. Elle les invita à terminer leur séjour chez elle, loin du lieu maudit. 

Et c’est ainsi que les frères purent regarder leurs films d’horreur sur le canapé de Louise, pendant que leur sœur et Louise jouaient aux petits chevaux dans la cuisine en mangeant des bonbons et de la pizza. 

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Tradition, chapitre 4

Louise dit au revoir à Lucile. Elle riait encore de la blague qu’elles venaient de faire aux deux frères “sans peur” de la jeune femme. Elle s’était beaucoup amusée à faire semblant d’être possédée par un esprit. Elle préférait que ce soit faux, bien sûr. Toutes ces histoires que son grand-père lui avait racontées sur le manoir…Elle espérait sincèrement qu’elles étaient fausses. Mais le sérieux avec lequel il racontait tout ceci l’avait toujours un peu angoissée. Il donnait l’impression de croire à tout ce qu’il disait, et il n’avait jamais plaisanté de sa vie. Certains de ses locataires s’étaient déjà plaints de bruits bizarres ou de lueurs étranges, mais elle-même n’en avait jamais été le témoin direct. Elle ne savait donc pas trop quoi en penser, et elle préférait mettre en garde ses locataires, au cas où il se passerait vraiment quelque chose. 

Lucile avait eu l’air de prendre ses histoires au sérieux. Mais ses deux frères avaient ri comme si elle avait raconté une bonne blague. Vraiment ? Pouvait-on vraiment n’avoir peur de rien ? Eh bien elle avait sa réponse, maintenant. Il leur arrivait d’avoir peur, bien qu’ils affirment le contraire. 

Une fois rentrée chez elle, elle se demanda comment se passait la soirée de ses locataires. Elle espérait qu’ils ne seraient pas dérangés par quoi que ce soit. Elle prit un livre. Elle n’était invitée à aucune fête pour Halloween, et cela tombait plutôt bien, car elle n’aimait vraiment pas jouer à se faire peur. Elle plaignait sincèrement Lucile, qui n’avait pas l’air d’apprécier les films d’horreur davantage qu’elle, et qui allait être forcée par ses frères à en regarder. Elle aurait tout à fait pu l’inviter à passer la soirée chez elle, mais cela aurait été très bizarre, étant donné que le trio était venu pour fêter Halloween au manoir. Elle n’aurait donc rien pu faire pour sauver Lucile des films d’horreur. Elle se plongea dans son livre, oubliant le monde extérieur. 

Des coups précipités frappés à sa porte la sortirent de l’histoire. Se demandant de qui il s’agissait à cette heure-ci, un peu effrayée car ce pouvait-être quelqu’un de dangereux, elle alla tout de même ouvrir car c’était peut-être une urgence. Elle eut la surprise de trouver le trio de frères et sœurs sur le pas de sa porte. Décidément, ils allaient finir par l’inviter à passer la soirée avec eux, ou quoi ? Elle remarqua alors que Lucile avait l’air un peu bizarre. Elle était toute pâle, elle avait l’air malade. Trop de bonbons ? Non, pas aussi rapidement, quand même…Les deux frères lui expliquèrent qu’ils avaient vu des ombres étranges dans le manoir juste avant que Lucile ne s’évanouisse. Ils voulaient la lui confier car visiblement, les lieux la faisaient se sentir mal à l’aise. Louise accepta de l’héberger chez elle, et ils repartirent dans le manoir. Apparemment, ils voulaient percer le mystère de ce manoir. Ils étaient fous, pensa Louise. Fou ou inconscients. 

Mais elle ne pouvait pas exactement leur dire quoi faire, alors elle emmena Lucile dans son salon, l’étendant dans son canapé. Qu’allait-il se passer, maintenant ? Qu’avait donc Lucile ?

Tradition, chapitre 3

Lorsque les deux frères rentrèrent, tout semblait normal. Ils posèrent leurs courses dans la cuisine, entendant leur sœur Lucile discuter avec Louise, la propriétaire du manoir qu’ils avaient loué. Ils étaient contents qu’elles se soient rapprochées, car ils trouvaient que leur sœur, toujours occupée avec son travail, était devenue assez asociale et ne sortait jamais avec des amis. Leur rencontre avec Louise était donc une très bonne chose ! La propriétaire avait l’âge de Louise, d’après ce qu’ils avaient pu apprendre lors de précédentes conversations. Ils rangèrent les denrées dans le frigidaire en discutant de la soirée qu’ils allaient passer après. Ils avaient emporté plusieurs films d’horreur. Ils savaient que leur sœur n’aimait pas beaucoup de genre de films, mais ils ne voulaient pas passer un Halloween sans en regarder au moins un. C’était la tradition ! 

Ils avaient acheté de petites citrouilles pour décorer un peu les lieux. Mathis avait aussi voulu acheter plusieurs paquets de bonbons, prétextant que ce serait pour les enfants qui oseraient sonner à la porte de cet effrayant manoir. Aurèle se doutait bien que le seul enfant qui en mangerait serait en fait son frère, qui adorait les bonbons et qui se faisait souvent réprimander par le dentiste à ce sujet. Il prenait même souvent des bonbons à ses propres enfants, vidant ainsi la moitié du paquet acheté pour eux….Mathis était un grand enfant. Des pizzas allaient aussi être commandées car ils ne pouvaient pas manger que des bonbons ! Et puis officiellement, les bonbons étaient pour les enfants déguisés qui sonneraient à la porte. Il leur fallait donc quelque chose à manger. 

Les deux frères étaient donc en train de ranger leurs achats tout en se disputant au sujet des films à choisir pour leur soirée Halloween, quand soudain, ils entendirent un cri perçant. Ils se regardèrent, effrayés. Lucile ?! Ils avaient beau avoir peur de rien, ils avaient quand même une peur bleue qu’il arrive quelque chose à leur sœur. Ils lâchèrent leurs sacs, courant vers le salon. 

Ils y découvrirent une scène très étrange. La propriétaire, Louise, était par terre, en train de convulser. Même pour des sans-peur comme eux, la situation était très bizarre et effrayante. Lucile criait, visiblement terrorisée. Elle était sur le canapé, cachée derrière un coussin. Ses frères lui crièrent :

  • – Lucile ! Que se passe-t-il ? Que lui arrive-t-il ?! 
  • – Je ne sais pas ! Elle allait bien, il y a cinq minutes ! Vous croyez qu’elle est…possédée ?! 

Elle poussa un nouveau cri quand Louise cessa soudain de trembler, se relevant et marchant vers elle. Les deux frères ne pouvaient pas voir son visage, mais il devait être terrifiant, car Lucile poussa un autre cri perçant. La possédée, car c’était ce qu’elle semblait être, avançait inexorablement vers leur sœur. Pétrifiés, ils crièrent : 

  • – Lucile !!!!

Alors que Louise semblait être sur le point d’étrangler Lucile, cette dernière se mit à rire, rompant l’atmosphère pesante qui s’était formée. Louise cessa alors d’avancer, et Aurèle et Mathis se rendirent compte qu’elle aussi était hilare. Les deux comparses leur expliquèrent que Louise n’était pas du tout possédée, parce que c’était une blague. Elles se remirent à rire car apparemment, la tête qu’ils avaient fait était cocasse. 

Tradition, chapitre 2

Après la blague douteuse de Mathis, ils descendirent de voiture et furent aussitôt accueillis par la propriétaire du manoir, Louise. Elle leur raconta que les lieux avaient appartenu à son grand-père, et que ce dernier lui avait toujours dit de faire attention, car c’était vraiment un lieu hanté. A ces mots, les deux frères de Lucile se mirent à rire, car de toute évidence, il n’y avait pas chose plus drôle que d’entendre que l’endroit où on va passer la nuit est hanté. Lucile frissonna. Leur séjour commençait bien.

Louise avait été très sérieuse en les mettant en garde, donc elle croyait vraiment à ce qu’elle disait. Ses frères ayant pris la chose peu au sérieux, elle se promit de rester sur ses gardes, juste au cas où. Mais elle avait un peu de mal à vraiment croire que cet endroit était hanté. Son esprit n’arrivait pas à se dire qu’il y avait du vrai dans ce que la propriétaire venait de leur dire. Peut-être aussi ne voulait-elle pas que ce soit vrai, n’étant pas exactement friandes d’histoires de fantômes. 

Voyant qu’elle n’arriverait pas à faire entrer sa mise en garde dans la tête des deux frères, Louise n’insista pas, leur proposant des boissons et des gâteaux qu’ils prendraient au salon. Elle leur fit aussi visiter les lieux. Tout était parfaitement sinistre, comme tout visiteur aurait pu s’y attendre en ayant vu l’extérieur du manoir. Lucile regrettait déjà d’avoir accepté de louer cet endroit. Pourquoi diable s’était-elle laissé convaincre par les arguments de ses frères ? Arguments qui d’ailleurs s’étaient limités à : “amusons-nous”, et “ tu verras, tout ira bien”. Non, vraiment, pourquoi avait-elle trouvé que c’était une bonne idée ? Mystère. En tout cas, maintenant, elle n’avait pas le choix, elle allait devoir rester là et y passer la nuit. Fantômes ou pas, l’endroit était lugubre. Et les déclarations de la propriétaire sur le fait que le manoir était vraiment hanté n’arrangeaient rien. 

Louise finit par les laisser s’installer, repartant chez elle. Oui, car elle n’habitait pas dans le manoir qu’elle louait très souvent. Elle avait une petite maison située juste à côté dans laquelle elle vivait. Selon ses dires, elle préférait vivre là que dans le manoir. Ces mots ne rassurèrent pas du tout Lucile. Louise partit donc dans sa maison, les laissant s’installer. Mais elle revint une heure plus tard, s’étant apparemment rendu compte qu’elle avait oublié de leur donner les draps, comme il était convenu dans le contrat. Lorsqu’elle revint, Lucile et elle eurent l’occasion de discuter. Elles sympathisèrent autour du fait que ni l’une ni l’autre n’aimaient le manoir. Louise était obligée de le gérer, mais cela ne lui plaisait guère. Lucile lui parla du fait que ses frères n’avaient peur de rien. Louise, qui aimait plaisanter, lui proposa de leur faire une petite blague, pour voir s’ils avaient vraiment peur de rien. 

Elles discutèrent donc de leur blague jusqu’à ce qu’Aurèle et Mathis rentrent au manoir. Ils étaient allés faire des courses et étaient partis peu après l’arrivée de Louise avec les draps, car Lucile avait très peur de rester seule dans cette affreuse grande maison. 

Tradition, chapitre 1

  • – Mathis ! Veux-tu bien cesser de chanter ? C’est affreux ! Je n’entends même plus la voix du vrai chanteur ! 
  • – Comment oses-tu critiquer ma merveilleuse voix de la sorte, Aurèle ? Je sais que tu l’adores, en réalité, car tu en as toujours été jaloux, et ce depuis notre plus jeune âge. Tu aimerais bien être capable de chanter aussi bien que moi, mais tu en es incapable. Pas vrai, Lucile, qu’il chante faux ? 
  • – C’est pas vrai ! C’est lui qui chante horriblement faux, pas moi ! 

Les deux frères continuèrent à se disputer pendant encore dix minutes et leur petite sœur Lucile les ignora, se concentrant sur la conduite de sa voiture. Elle n’y croyait pas. Ils étaient adultes, et ils se disputaient toujours comme pendant leur enfance ! Ils étaient papas, maintenant, en plus. Et elle qui avait cru qu’avoir des enfants les rendrait plus responsables ! Elle avait eu tort. Le contraire s’était produit. Et ils recommençaient à se disputer dès qu’ils se voyaient, que ce soit à cinq ou à trente ans. Non mais vraiment…Qu’avait-elle fait pour hériter de deux frères comme ceux-là? Oh, elle les aimait bien, mais seulement quand ils cessaient de se disputer. Ils cessaient rarement de se disputer. 

Mais là, elle allait devoir les supporter pendant plusieurs jours, car ils avaient loué un manoir pour passer une soirée d’Halloween exceptionnelle tous les trois. Depuis leur enfance, passer Halloween ensemble faisait partie de leurs traditions (au même titre que se disputer, apparemment…). Tous les ans, ils trouvaient donc un moyen de se retrouver, et cette année, ils s’étaient surpassés. Louer un manoir ? Au début, Lucile avait trouvé l’idée de Mathis complètement folle. Et puis quoi encore ? Cela allait forcément coûter cher ! Avec son petit salaire de secrétaire, elle ne se voyait pas du tout louer un chalet pour les vacances, alors un manoir ?! Bon, elle exagérait un peu. Elle arrivait à partir en vacances chaque année, il suffisait de choisir les bons prix. Et puis ils étaient trois, et donc la contribution à verser était bien moins importante que si elle avait été seule à payer la location. 

Elle avait donc accepté l’idée, et ils avaient cherché un manoir à louer pour quelques jours. Quand Aurèle l’avait trouvé sur internet, Lucile avait été impressionnée par l’imposante masure. Wow ! On se serait cru dans un film d’horreur rien qu’en regardant la façade ! Quelle ambiance ! L’annonce précisait même que les lieux étaient véritablement hantés. Lucile n’avait pas trop apprécié savoir cela, mais ses frères, qui n’avaient peur de rien (selon leurs dires, en tout cas), avaient immédiatement appelé la propriétaire pour réserver. 

Lucile annonça bientôt à ses frères, qui étaient toujours en train de se disputer à l’arrière de la voiture, qu’ils allaient bientôt arriver. A ces mots, le ciel, déjà bien sombre depuis une heure ou deux, fut soudain barré par un éclair bien vite suivi d’un retentissant coup de tonnerre. La pluie commença à tomber. Aurèle et Mathis se réjouirent en voyant le temps se dégrader, déclarant que c’était un temps parfait pour Halloween. Ils arrivèrent bientôt en vue du manoir. Mathis s’écria :

  • – Oh ! Je crois que je viens de voir une silhouette blanche à la fenêtre !

Nouvelle fiction à chapitres « Tradition »

Il s’agit d’un récit d’Halloween en 5 chapitres.

Extrait :

  • « – Mathis ! Veux-tu bien cesser de chanter ? C’est affreux ! Je n’entends même plus la voix du vrai chanteur ! 
  • – Comment oses-tu critiquer ma merveilleuse voix de la sorte, Aurèle ? Je sais que tu l’adores, en réalité, car tu en as toujours été jaloux, et ce depuis notre plus jeune âge. Tu aimerais bien être capable de chanter aussi bien que moi, mais tu en es incapable. Pas vrai, Lucile, qu’il chante faux ? 
  • – C’est pas vrai ! C’est lui qui chante horriblement faux, pas moi ! 

Les deux frères continuèrent à se disputer pendant encore dix minutes et leur petite sœur Lucile les ignora, se concentrant sur la conduite de sa voiture. Elle n’y croyait pas. Ils étaient adultes, et ils se disputaient toujours comme pendant leur enfance ! Ils étaient papas, maintenant, en plus. Et elle qui avait cru qu’avoir des enfants les rendrait plus responsables ! Elle avait eu tort. Le contraire s’était produit. Et ils recommençaient à se disputer dès qu’ils se voyaient, que ce soit à cinq ou à trente ans. Non mais vraiment…Qu’avait-elle fait pour hériter de deux frères comme ceux-là? Oh, elle les aimait bien, mais seulement quand ils cessaient de se disputer. Ils cessaient rarement de se disputer. « 

« Elle leur dit :

  • – Bon alors, que se passe-t-il ? Est-ce une blague pour nous rendre la pareille ? Eh bien elle est réussie. Félicitations. Mais je crois que maintenant, vous pouvez reprendre votre soirée. 

Les deux frères ne lui répondirent pas, pointant frénétiquement leurs doigts vers quelque chose derrière elle. D’abord figée, elle se retourna lentement. »

Photo de Stacey Gabrielle Koenitz Rozells sur Pexels.com

DDLA#3 « L’histoire qui fait peur »

(venant du blog de Pandora Black)

DDLA

Elle n’y croyait pas. Elle avait un esprit fermé sur le sujet, et elle ne croirait jamais que les fantômes pouvaient exister. Les villageois pouvaient bien s’amuser à lui raconter toutes les histoires du monde, et dire que la maison qu’elle avait décidé de louer là haut sur la colline était hantée, elle ne les croyait absolument pas. Elle croyait ce qu’elle voyait. Pas les fables véhiculées par des personnes qui s’ennuyaient dans leurs maisons toute la journée.

Elle prit donc le chemin de sa location. Sur l’annonce, elle avait eu l’air très jolie, et elle fut contente de la voir en vrai. Elle prit même une photo. Les lieux correspondaient bien à la description sur le site. C’était un endroit charmant et pas du tout effrayant, contrairement à ce que les habitants avaient pu raconter. Elle allait pouvoir passer de très bonnes vacances, comme prévu. Elle en avait bien besoin. Ici, elle ne serait pas dérangée. A part peut-être par la nature ? Tout semblait être très calme.

Elle arriva bientôt en haut de la colline, s’arrêtant pour respirer le bon air. Puis elle ouvrit la porte à l’aide de la clef que lui avait confiée la gérante de l’hôtel du village. Apparemment, les propriétaires de cette maison n’étaient jamais là, ils louaient leur bien en permanence. Et selon les dires des habitants, personne n’avait tenu plus d’une ou deux nuits là dedans, fuyant le plus loin possible. Mais cela ne l’avait pas inquiétée. Elle entra dans la maison.

La nuit arriva vite. Elle était en train de lire, quand tout à coup, elle entendit des coups à la porte. Posant son livre sur la table, elle alla ouvrir, étonnée d’avoir un visiteur à cette heure, surtout si la maison était constamment louée. Surtout si tout le monde en avait peur. Lorsqu’elle ouvrit le battant, elle ne vit personne. Etait-ce une blague ? Elle referma la porte en soupirant. Elle qui espérait des vacances tranquille….

Elle allait reprendre son livre, quand tout à coup, les lumières s’éteignirent. Une panne de courant, sans doute, pensa-t-elle. Elle chercha le compteur. Une fois qu’elle eut remis l’électricité, tout s’éteint à nouveau. Elle ne trouva pas comment tout rallumer, et elle dût chercher une bougie. Décidément, cela commençait très bien. En passant devant la fenêtre, elle vit soudain un visage pressé contre le carreau. Elle hurla, lâchant la bougie qui s’éteignit. Super. Elle la ramassa, essayant de retrouver les allumettes pour essayer de savoir ce qu’elle avait vu à la fenêtre.

Un cri lugubre la fit soudain sursauter. Elle se sentait bien moins tranquille que lorsqu’elle était entrée dans la maison. Peut-être que les légendes étaient vraies, après tout. Elle avala sa salive, devenant nerveuse, tout à coup. A nouveau, des coups à la porte se firent entendre. Ce fut comme un coup de tonnerre dans la maison silencieuse. Elle ne bougea pas, souhaitant fortement partir très loin de cette maison inquiétante. Elle n’entendait que son coeur battre. Le silence était revenu. Quoique…Etait-ce des pas qu’elle entendait ?

Se retournant lentement, elle se retrouva soudain nez à nez avec un homme. Il avait très transparent et maladif. Il avança vers elle en criant. Elle recula vivement, lançant sa bougie sur lui pour essayer de le faire partir. Mais la bougie passa à travers la silhouette de l’homme. Elle hurla, se rendant compte en une seconde que les histoires des villageois étaient tout à fait vraies. Elle ne sut jamais comment elle avait fait, mais elle courut jusqu’à la porte, l’ouvrant violemment et s’échappant de la maison. Elle courut vers le village. Il pleuvait, à présent. Elle arriva à l’hôtel. Elle était trempée de la tête aux pieds. La propriétaire de l’hôtel l’accueillit et lui proposa de passer le reste de son séjour là. Quelqu’un irait chercher ses affaires dans la maison. Elle avait visiblement l’habitude de recevoir les locataires de la maison sur la colline. La locataire tremblait à la fois de froid et de peur. Plus jamais elle ne retournerait dans cet endroit.

Les autres défis

Le destin, ce puzzle

Juste un Halloween de plus

Juste un Halloween de plus chapitre 6

Dans le chapitre précédent….

Iris comprend que Marguerite déteste les films d’horreur et ne les regarde que pour faire plaisir à ses amis. Elle ne se moque pas d’elle, au contraire, elle tente de la rassurer. Astrid tente d’entrer en contact avec les esprits après le film, et des coups retentissent en réponse à sa question…

Même les plus aguerris dans le domaine semblèrent stupéfaits. Marguerite hurla, enfouissant sa tête dans le coussin. Iris se demanda brièvement si le coussin allait survivre. Elle aussi avait sursauté violemment. Elle ne s’était évidemment pas attendue à ce que quelqu’un réponde. Mais soudain, Astrid se mit à rire, révélant qu’elle avait frappé ces coups pour effrayer tout le monde. Marguerite la fusilla du regard, ne trouvant pas la blague drôle du tout. Iris avait elle aussi sursauté. Elle parvenait à supporter les films d’horreur car elle arrivait à se dire que ce n’était pas vrai, mais si le contenu des films d’horreur se passait aussi dans la vraie vie, elle n’allait pas adorer. Les autres se mirent à rire aussi, soulagés. Mais soudain, alors que l’atmosphère s’était à nouveau détendue, les lumières clignotèrent. 

Elle sursauta à nouveau. Elle avait cru que le surnaturel resterait en dehors de cette soirée, mais apparemment, elle avait sous-estimé sa malchance. Elle vit du coin de l’œil qu’Iris était à côté d’elle, l’air inquiet et agité. La pièce, auparavant chaleureuse, devint vite un endroit qui mit Maggie très mal à l’aise. Les lumières n’avaient de cesse de clignoter, ce qui rendait l’atmosphère du salon particulièrement lugubre. Astrid n’avait pas bougé, elle avait l’air stupéfaite. Et qui ne le serait pas. Cette fois-ci, ce n’était pas elle qui faisait des bruitages. C’était à priori une véritable manifestation surnaturelle. Maggie n’aimait vraiment pas cette situation. Au moment où elle allait demander aux autres si c’était vraiment ce qu’elle croyait, à savoir un fantôme, le salon fut plongé dans le noir. Maggie entendit un cri perçant. Elle n’y voyait plus rien. Elle entendait Sophie crier et Astrid bougonner parce qu’elle avait fait tomber son portable quelque part et que sans lui elle n’y voyait rien. Dominique cherchait à sortir de la pièce, mais il était difficile de se repérer dans le noir, alors elle l’entendit se cogner à plusieurs reprises. 

Où était passée Iris ? Elle n’entendait rien de son côté. Était-elle partie ? Maggie hurla lorsque quelque chose lui effleura le bras. Elle paniqua. Le fantôme était là ! Mais une voix lui dit de se calmer. Ce n’était qu’Iris qui tentait de comprendre où elle était. Astrid finit par retrouver son portable en trébuchant dessus. Heureusement,elle atterrit sur le canapé. Elle alluma l’application lampe en disant qu’elle espérait qu’il lui resterait de la batterie après ça. Elle éclaira les alentours. Puis elle alla voir les interrupteurs. Apparemment, les plombs avaient sauté. Elle déclara qu’elle s’en occupait, partant avec la lumière et laissant ainsi les autres dans le noir complet. Pendant son absence, une porte claqua, faisant sursauter Maggie pour la énième fois. Iris sursauta aussi. Elle cria. Soudain, la lumière se ralluma. Tout le monde fut ébloui, étant momentanément aveuglé.

Lorsqu’elle put à nouveau voir, Maggie hurla : une personne au visage monstrueux se tenait juste devant elle. Mais lorsqu’elle voulut le dire aux autres pour qu’ils fuient, elle constata qu’ils n’étaient plus là. Même Iris qui avait été en train de lui tenir le bras quand la lumière était revenue. Tiens, mais elle sentait encore quelqu’un lui tenir le bras ! Si ce n’était pas Iris, alors qui…? Se tournant, elle sentit son sang se figer dans ses veines. Un frisson d’horreur la parcourut. Elle était nez à nez avec une personne aux yeux étrangement rouges et à la peau très pâle. Elle hurla, se dégageant d’un mouvement paniqué et tombant au sol en voulant fuir. Elle les vit se rapprocher.…

Elle se réveilla en sursaut, se cognant presque la tête dans celle d’Iris qui était penchée sur sur elle. Maggie se redressa sur le canapé. Regardant autour d’elle, elle vit que tout le monde dormait, sauf Iris et elle bien sûr. La télévision était coupée et il devait être au moins une heure du matin. Iris lui dit que visiblement, elle avait eu un cauchemar à cause de tous les films qu’ils avaient regardé. 

Maggie se rappela alors qu’elle avait parlé à Iris, et qu’elles s’étaient mises d’accord sur le fait que leur petite rivalité n’avait ni queue ni tête. Elles avaient donc fait la paix au milieu du deuxième film, juste avant que Maggie ne s’endorme. Donc Maggie avait rêvé. Tant mieux ! Elle se recoucha, mais un objet venait d’attirer son regard. Elle se releva sur son séant. Là, sur la table, se tenait la planche d’Astrid, celle qu’elle avait utilisée dans son rêve. Mais était-ce vraiment un rêve ? 

Elle poussa un cri en la voyant, et Iris décida de sortir la planche de la pièce pour la rassurer. Elle lui dit qu’ils avaient juste joué avec quelques minutes avant de s’endormir. Mais alors qu’elle allait quitter la pièce, elle se retourna. Et là, derrière elle, Maggie crut voir une vision d’horreur, l’espace d’une seconde. La tête de la personne aux yeux étrangement rouges qui était supposée être restée dans son rêve. Mais elle se demandait de plus en plus s’il s’agissait vraiment d’un rêve. Les éléments de la réalité étaient tellement similaires ! Iris eut toutes les peines du monde à la calmer. Le lendemain, quand elles en parlèrent aux autres, ils assurèrent à Maggie que ce n’était qu’un rêve. Elle avait tout simplement rêvé d’un des films qu’ils venaient de voir. 

(Dites moi ce que vous pensez de cette histoire en commentaires, cela m’aidera à m’améliorer. Et si vous avez raté les autres chapitres, n’hésitez pas à aller les voir ici).

Chapitre 1

Défi 30 jours d’écriture Kea Ring n°30 (2e édition) Histoire autour d’Halloween

(provenant du blog de Madame Kea Ring)

30) Ecrire une histoire autour d’Halloween

Lina se leva ce matin-là avec un but : aller au cimetière. Ce n’était pas un but joyeux, a priori, mais elle allait pouvoir aller rendre visite à ses parents, morts dans un accident de voiture, et elle chérissait ces visites. Aujourd’hui, elle y allait à l’occasion d’Halloween. Elle y allait aussi pendant le reste de l’année, mais ce jour-là était spécial. Elle apportait les plus belles fleurs qu’elle pouvait trouver, et elle leur parlait longuement. Elle faisait attention à se rendre au cimetière au moment où il y avait peu de monde, car elle voulait pouvoir leur parler tranquillement.

Elle s’y rendit donc. cette fois-ci, elle avait pris des fleurs violettes, sa couleur préférée. Elle trouva sans encombre la tombe de ses parents, retirant une plante qui avait péri et la remplaçant par le gros pot de fleur violettes acheté pour l’occasion. Elle prit son pliant, redressa le col de son manteau car il faisait froid, et elle s’assit pour leur parler de sa vie, de son travail, des saisons, de tout et de rien. Elle aimait beaucoup venir leur parler, cela lui permettait de réfléchir et de prendre certaines décisions.

Mais ce jour-là ne fut pas comme les autres. Elle était pourtant sûre qu’elle avait été seule en entrant. A cette heure matinale, personne ne venait, en principe. Elle venait d’entendre un bruit de pas sur le gravier. Elle se retourna vivement. Personne. Ce n’était sans doute qu’une autre personne qui venait mettre des fleurs. Elle tâcha d’oublier le bruit, se reconcentrant sur la tombe de ses parents.

Elle fut à nouveau dérangée. Cette fois, le bruit venait de plus près. Mais il n’y avait toujours personne. Elle scruta l’allée sans rien voir. Ce bruit la rendait nerveuse. Mais d’où venait-il ? Regardant sa montre, elle se rendit compte qu’elle était là depuis au moins deux heures. Peut-être était-ce vraiment une personne venant porter des fleurs. Qu’est-ce que cela aurait pu être d’autre, de toute manière ? Elle allait se lever, quand elle sentit quelque chose toucher son épaule. Elle hurla, se levant en une seconde et se retournant. Rien. Toujours rien. Haletante, le coeur battant à une vitesse folle, elle regarda autour d’elle. Un silence écrasant régnait sur le cimetière. Elle entendit un autre bruit, et elle replia vite son pliant, fuyant l’allée aussi vite qu’elle pouvait. Elle regagna sa voiture. Avant de monter dedans, elle regarda une dernière fois vers le cimetière. Là, au milieu d’une allée, se tenait une forme sombre. Elle ne chercha pas à savoir de quoi ou qui il s’agissait, elle monta dans sa voiture, démarrant le plus vite qu’elle pouvait et fuyant les lieux. Elle n’avait encore jamais vécu cela, et elle s’en souviendrait.

La page du défi

Les autres défis

Le destin, ce puzzle

Juste un Halloween de plus chapitre 5

Dans le chapitre précédent….

La partie effrayante du film d’horreur arrive, et en plus la pire ennemie de Marguerite, Iris, est juste à côté d’elle ! Marguerite tente de lui cacher qu’elle a peur. Mais ce n’est pas très efficace. Iris remémore pourquoi elles sont ennemies. 

Les amis de Marguerite prenaient le fait qu’elles soient ennemies très au sérieux. Certains l’ignoraient, d’autres l’attaquaient verbalement dès qu’elle essayait de parler à sa meilleure ennemie. Mais elle pouvait les comprendre : leur relation était très étrange. En tout cas, quand elle avait été invitée chez Marguerite pour la soirée « films d’horreur », tout s’était passé très vite. Astrid l’avait provoquée en disant que c’était sûrement une peureuse, et cela avait tout provoqué. Iris était arrivée un peu en avance à la soirée, et la discussion avec Marguerite avait été très peu fluide, presque forcée. Elles n’avaient pas l’habitude de se parler normalement. 

Les amis de Marguerite étaient ensuite arrivés, et elles n’avaient plus du tout essayé de discuter. Iris s’était retrouvée à côté de Marguerite. Pendant tout le film, elle avait remarqué que cette dernière sursautait régulièrement. Elle n’avait pas l’aird’aimer beaucoup les films d’horreur comme ses amis, ce qui était plutôt surprenant car c’était la seule dans le groupe qu’ils formaient à être dans ce cas. Encore plus bizarre, elle avait accepté de regarder un film d’horreur. 

Volontairement, elle se tenait devant l’écran. Lorsqu’elle s’en rendit compte, Iris éprouva une sorte d’admiration pour sa meilleure ennemie. Marguerite regardait des films qu’elle détestait avec eux juste pour leur faire plaisir. Le tonnerre et les coups frappés à la porte par des enfants demandant des bonbons firent aussi sursauter Marguerite. Iris remarqua alors qu’elle se collait instinctivement à Astrid, une des personnes les plus proches. Oui, une des plus proches, car Iris était là aussi ! Elle se demanda pourquoi Marguerite ne venait pas vers elle . Puis elle se rappela qu’elles étaient ennemies, et que les ennemis ne se réconfortaient pas entre eux, en principe. Peu après, Marguerite s’endormit. Astrid fit signe à Iris de l’aider à mettre Marguerite dans une position plus confortable pour qu’elle n’ait pas mal au dos à son réveil. Lorsque que Marguerite se réveilla, elle paraissait détendue. Mais elle sembla se concentrer sur le film qui avait changé entre temps, et elle se raidit à nouveau, effrayée. Sans réfléchir, Iris lui prit la main pour tenter de l’apaiser. Marguerite ne dût pas voir qu’elle n’était pas une de ses amis, car elle serra sa main fort, toute effrayée qu’elle semblait être. 

Au bout d’un moment, bien que ne voulant pas révéler à Marguerite qu’elle était celle qui lui avait pris la main pour la rassurer, elle finit par lui dire qu’elle lui serrait un peu trop fort la main. Cela eut pour effet immédiat que Marguerite retira sa main. Elle lâcha la main d’Iris comme si elle s’était brûlée. Iris soupira intérieurement, soulagée de ne plus avoir cette pression douloureuse sur sa main. D’un autre côté, elle aurait préféré ne pas dire à Marguerite qu’elle tenait la main de sa meilleure ennemie. Les ennemis n’avaient en principe pas pour habitude de se tenir la main pour se rassurer. Pendant tout le film, elles s’ignorèrent l’une l’autre. Marguerite sursauta encore une bonne demi-douzaine de fois, allant vers Astrid. Iris regretta alors sa décision. Si elle avait souffert en silence, alors Marguerite ne serait pas partie vers Astrid pour mieux la fuir. Cette phrase avait bien plus de sens que ça dans sa tête. La fin du film arriva bientôt. Il était tard, à force. 

Mais la soirée ne faisait que commencer. Astrid sortit une planche qu’elle qualifia de « magique » et qui selon elle servait à entrer en contact avec les esprits. Selon Iris, jouer avec cette planche était donc potentiellement très dangereux. Marguerite sembla être du même avis. Mais les autres parurent enthousiasmés par ce qu’Astrid avait apporté. Iris ne voyait vraiment pas pourquoi. Elle aimait les films d’horreur, ou du moins elle les supportait, mais elle ne ressentait pas le besoin d’entrer en contact avec les esprits. S’installant une nouvelle fois près de Marguerite qui s’était mise un peu en retrait et qui ne participait pas à la séance de contact, elle se dit que la soirée avait toutes les chances de mal tourner. Elle avait comme une mauvaise impression par rapport à la situation. Elle prit un coussin et vit Marguerite l’imiter du coin de l’oeil. Les participants à la séance joignirent les mains. Marguerite n’avait pas l’air particulièrement rassurée. Elle tremblait derrière son coussin, jetant par intermittence de petits regards affolés vers le cercle ainsi formé. 

PDV Maggie :

Tout était silencieux. Astrid alluma une bougie. Elle toussa à cause de la fumée qui lui revint dessus. Les doigts de Marguerite se crispèrent sur le coussin. Astrid prononça quelques mots, puis elle posa une question à « l’esprit ». Tout le monde sursauta quand des coups se firent entendre. 

Chapitre 1

Chapitre 6